Pas de hausse majeure pour les locateurs de baux en forêt
Bonne nouvelle pour les 41 636 détenteurs de baux de villégiature au Québec qui n’auront pas à subir des hausses tarifaires majeures qui auraient pu découler, comme en 2016, de la révision des valeurs de référence à partir de 2021.
L’augmentation moyenne des loyers de villégiature sera de 10 $ en 2020, comparativement à 50 $ avec l’ancienne réglementation. On dénombre notamment 1 127 baux au Bas-Saint-Laurent, 10 5017 au Saguenay-Lac St-Jean, 7 125 sur la Côte-Nord, 8 871 en Abitibi, et 1 284 en Gaspésie.
En 2020, plus des trois quarts des locateurs paieront un loyer inférieur à 2 $ par jour, soit moins de 730 $ par année. Et pendant ce temps, les 41 636 détenteurs de baux sont imposés de taxes municipales, sans aucuns services en retour. Et leur apport est majeur avec 6 875 847, 57 $ en frais de location annuelle d’un bail en forêt publique. Et ces quelque 7 M $ par an en frais de location annuelle; pour de nombreux chalets accessibles 5 à 6 mois sur 12, sont partagés par 37 MRC qui collectent le loyer du bail pour les Ressources Naturelles (MRN), qui leur retourne 50% de la valeur du bail. En plus d’empocher cet argent, les MRC ajoutent donc des taxes municipales. Autre aberration, les locateurs paient aussi des taxes scolaires dans la sauvagerie québécoise où il ne passe aucun autobus jaune! Et ces mêmes locateurs sont des chasseurs et des pêcheurs qui par leurs activités, contribuent à des retombées économiques; surtout en régions, de 1,6 MM $ par an.
« Mission accomplie »
Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien estime que la nouvelle tarification pour les baux de villégiature fait suite aux engagements pris par son gouvernement en 2018 « L’impact de nouvelles hausses importantes de loyer avait été soulevé par des citoyens qui avaient réclamé des changements. Dès 2020, les changements à la tarification permettront de retourner 1,1 M$ dans les poches des locataires. Nous avons agi assez tôt pour leur éviter des hausses tarifaires majeures qui auraient pu découler, comme en 2016, de la révision des valeurs de référence à partir de 2021, », ajoute le ministre. « Il était important de corriger le tir dans ce dossier. Notre gouvernement s’était engagé à maintenir toutes les augmentations futures à un taux ne dépassant pas l’inflation. Aujourd’hui, c’est mission accomplie », ajoute laministre des Affaires municipales Andrée Laforest.