Un propriétaire de chalet s’attire les foudres de marcheurs
Le propriétaire d’un chalet situé dans le secteur Varennes-sur-Mer, dans le district Sacré-Cœur, aurait posé un geste qui a déplu à plusieurs piétons qui fréquentent le rivage rimouskois et qui pourrait lui valoir une ou des amendes de la Ville.
Bien des questions restent à être élucidées dans ce dossier.
« J’ai été stupéfait de voir cela ce matin (en fin de semaine dernière), en prenant ma marche. L’accès au sentier dans le coin de Varennes-sur-Mer a été creusé et est devenu inaccessible. Je n’ai pu obtenir d’informations de la Ville pendant la fin de semaine. Beaucoup de gens que j’ai croisés étaient tout aussi stupéfaits que moi de voir cela. Une explication serait appréciée », mentionne Michel Larocque Dewar.
« Samedi dernier, j’ai constaté avec stupéfaction que le sentier pédestre reliant le secteur du Rocher-Blanc au sentier du Littoral avait été coupé par le retrait du ponceau au niveau du ruisseau, près de Varennes-sur-Mer. Après avoir parlé avec le conseiller du quartier, monsieur (Sébastien) Bolduc, j’ai appris qu’un propriétaire de chalet (un résident de Québec) avait posé ce geste sans aucun pré avis et de toute évidence sans permis. Il a retiré ledit ponceau et fait des travaux d’excavation du ruisseau », explique un autre citoyen, Jacques Sergerie.
Seul lien
« Ce ponceau représentait le seul lien de circulation avec le reste du réseau pédestre du sentier cité plus haut. Ce sentier fait partie de l’histoire de ce secteur et devrait être considéré comme un bien appartenant à la communauté rimouskoise et de ce fait, intouchable. Selon certaines informations, le propriétaire du terrain, où passe une très faible portion du sentier, pourrait être dans son droit de procéder à cette importante modification. Je suis fort déçu de cet état de fait si c’est le cas, et je suis persuadé que de nombreux autres citoyens joignent leur voix à la mienne avec ce commentaire », estime aussi monsieur Sergerie.
Amende possible
À la Ville de Rimouski, ce dossier n’est pas réglé, reconnaît un responsable du Service des communications, Frédéric Savard : « Les travaux d’excavation sur ce terrain privé ont été effectués sans que la Ville ne soit informée au préalable. Nous sommes présentement à analyser la situation de notre côté et en recherche de solutions dans le secteur. Après analyse, des amendes pourraient être imposées, le cas échéant. »