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Les syndiqués CSN augmentent la pression sur le gouvernement

Les travailleuses et les travailleurs de la CSN tiennent à rappeler que cette crise qui sévit actuellement dans les réseaux existait bien avant la pandémie. (Photo: Facebook-CSN)

Les travailleuses et les travailleurs des services publics du Bas-Saint-Laurent qui sont membres de la CSN votent massivement en faveur d’un mandat d’augmentation des moyens de pression et de planification de la grève à exercer au moment jugé opportun.

Ces mandats ont été votés lors de différentes assemblées générales.

« C’est un message on ne peut plus clair qu’envoie aujourd’hui le personnel des réseaux : nous ferons ce qu’il faut pour que le gouvernement prenne ses responsabilités et agisse réellement pour que la crise dans les services publics se résorbe », lance Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent – CSN (CCBSL-CSN).

La CSN précise qu’après avoir été en négociation avec le Conseil du trésor depuis plus d’un an, les travailleuses et les travailleurs tiennent à rappeler que cette crise qui sévit actuellement dans les réseaux existait bien avant la pandémie.

« Ce sont des décennies de négligence gouvernementale qui nous ont menés là où nous sommes présentement. Mais, après plus de deux ans au pouvoir, le premier ministre Legault ne peut plus rejeter la faute uniquement sur ses prédécesseurs. Lui qui ne cesse de répéter que les réseaux étaient fragilisés avant la crise de la COVID doit maintenant s’engager à faire partie de la solution, en donnant des mandats à ses porte-parole aux tables de négociation pour qu’on puisse enfin relever les services publics», ajoute Dany Héon, vice-président du secteur public du CCBSL-CSN.

Sans appel

« À la sortie des assemblées générales des syndicats du Bas-Saint-Laurent, le constat des travailleuses et des travailleurs est sans appel : les offres actuelles du gouvernement sont nettement insuffisantes. Pour la présidente du CCBSL-CSN,il est impératif que monsieur Legault et ses ministres responsables prennent acte du rejet catégorique de leurs offres », poursuit la CSN.

« Presque rien pour améliorer les conditions de travail et environ 5 % d’augmentation de salaire sur trois ans. On ne règlera rien avec si peu. Ça prend un vrai coup de barre si on veut réussir à attirer et à retenir les centaines de milliers d’hommes et de femmes qui tiennent le Québec à bout de bras dans les réseaux de l’éducation, de la santé et des services sociaux ainsi que dans les organismes gouvernementaux », ajoute-t-on.

Grève si nécessaire

Par l’intensification de leurs moyens de pression et par leur volonté exprimée de se préparer à exercer une grève si nécessaire, les travailleuses et les travailleurs du secteur public de la CSN interpellent aussi la population du Québec.

 « C’est pour l’ensemble des Québécoises et des Québécois qu’on se bat. Collectivement, on mérite mieux que ces services publics qui s’écroulent. Délestage massif dans le réseau de la santé et des services sociaux, réussite scolaire en péril pour de nombreux élèves et étudiants… On mérite beaucoup mieux. Le gouvernement doit agir, maintenant », insiste Nancy Legendre.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent – CSN représente environ 6 000 membres œuvrant dans les services publics de la région, répartis dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la Société des traversiers et de l’aide juridique.

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