L’homme impliqué dans l’alerte Amber apte à comparaître
L’homme de 36 ans impliqué dans la plus longue alerte Amber de l’histoire du Québec était de retour en Cour mardi matin au palais de justice de Rimouski pour son retour d’évaluation sur son aptitude à comparaître.
Même s’il a refusé de se soumettre à son évaluation psychiatrique à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, l’accusé a été déclaré apte à comparaître par la juge de la Cour du Québec Andrée St-Pierre qui lui a posé des questions afin de s’assurer que l’accusé comprenait bien le rôle des deux avocats et celui du tribunal.
L’accusé est maintenant représenté par Me Nina Ann Tremblay. Cette dernière entend tenir une enquête sur remise en liberté pour son client. Prévue pour une demi-journée, l’enquête a été fixée au 28 octobre à Matane, le temps de permettre à Me Tremblay de consulter l’ensemble de la preuve contre son client, dont notamment une vingtaine d’heures d’enregistrement vidéo. C’est Me Paméla Tremblay, de Matane, qui agit pour le ministère public. Elle entend faire témoigner l’enquêteur lors de l’enquête sur remise en liberté.
Une dizaine d’accusations
L’homme de 38 ans est notamment accusé d’avoir déchargé une arme à feu en direction de deux policiers avant son arrestation, de séquestration, d’avoir tenté de causer la mort de deux agents de la paix, d’avoir eu en sa possession des armes alors que cela lui était interdit par la Cour. Il fait aussi face à des accusations d’introduction par effraction et d’avoir volé deux armes à feu.
Une ordonnance de non-publication touche l’identité de la ou des victimes dans cette affaire.
Rappelons que l’accusé a tenu les policiers en haleine pendant six jours au début du mois de septembre à Sainte-Paule, en Matanie. Il est détenu depuis son arrestation, le 5 septembre.