Ateliers Saint-Louis : Guy Caron veut en avoir le cœur net
Le candidat à la mairie de Rimouski, Guy Caron, s’engage à mieux défendre la préservation du patrimoine bâti, en commençant par régler une fois pour toutes le dossier de l’ancienne école des Frères du Sacré-Cœur connue aussi sous le nom d’Ateliers Saint-Louis depuis qu’elle est la propriété de la Ville.
C’est d’ailleurs devant ce bâtiment fermé depuis 2005 et situé du côté Ouest du carrefour avenue Saint-Louis/rue de l’Évêché, que monsieur Caron a tenu son point de presse cet avant-midi. Monsieur Caron prend l’engagement de rendre public le carnet de santé de l’édifice, afin de savoir s’il peut être ou non rénové, avant la fin de la présente année. « En connaissant l’état de l’édifice, on déterminera s’il est possible de le sauvegarder sous sa forme patrimoniale, et si tel est le cas, à quel coût, une information à laquelle n’ont pas eu accès les Rimouskoises et les Rimouskois », note-t-il.
« Le patrimoine bâti fait partie de la culture et le sort du bâtiment des Ateliers Saint-Louis est sans doute le plus préoccupant, après celui de la cathédrale. Je salue les efforts du groupe de Charles Ruest pour le sauvegarder. Il est toutefois difficile de s’exprimer sur le dossier en l’absence d’information publique quant à l’état de l’édifice. Cette information doit être rendue disponible », explique monsieur Caron.
Fonds dédié
« La protection du patrimoine bâti est jugée importante par les citoyens, mais elle passe souvent après bien d’autres priorités quand vient le temps du budget. Je propose donc la création d’un fonds dédié à la préservation et à la promotion du patrimoine bâti, qui sera financé par le prélèvement d’un cent par 100 $ d’évaluation sur le compte de taxes. La Ville de Saint-Eustache, qui compte 250 bâtiments patrimoniaux sur son territoire, a aussi entériné cette mesure qui a l’avantage d’envoyer le message au gouvernement du Québec ainsi qu’aux mécènes, que les Rimouskoises et les Rimouskois sont prêts à faire leur part », prévoit aussi le candidat.
Monsieur Caron précise que cette initiative permettrait de consacrer quelque 200 000 $ par année au fonds dédié et qu’elle ne se traduirait pas nécessairement par un impact direct sur le compte de taxes. « Cela pourrait être une portion des revenus généraux. »
Paradis
D’autre part, Guy Caron estime qu’un projet culturel majeur, la relocalisation de la Coopérative artistique Paradis, a assez traîné en longueur. « Ça fait depuis près de 15 ans que ça dure. Il est impératif pour aider le projet à en arriver à sa conclusion de donner à la Coop Paradis un appui sans réserve à son projet et d’exprimer cet appui avec force au gouvernement du Québec », estime Guy Caron, qui rappelle que ces mesures s’inscrivent également dans son désir de faire du centre-ville le Quartier de la culture.