L’Équipe Philippe Guilbert vise la parité hommes et femmes
En cette saison d’élections municipales, une réflexion des plus actuelles s’invite dans les débats : la parité hommes femmes dans les conseils municipaux.
À Trois-Pistoles, l’Équipe Philippe Guilbert dit s’y être attardée et c’est pourquoi elle propose une équipe de trois femmes et trois hommes pour le conseil municipal. « S’il est nécessaire de le rappeler, cette situation n’est pas due à un manque de compétences, bien au contraire. D’abord, la pénurie de main-d’oeuvre et de places en garderie affecte la disponibilité des femmes, qui, encore aujourd’hui, assurent une part plus importante de la charge domestique et familiale que leurs congénères masculins. Faire le saut en politique nécessite une réorganisation de la structure familiale et l’implication majorée d’un ou une partenaire de vie. Ensuite, la violence verbale et en ligne serait également un frein sur le nombre de candidatures féminines, une violence plus axée sur les individus que sur les idées politiques lorsqu’il s’agit de femmes. Selon les recherches effectuées sur le sujet, les femmes attendent plus longtemps d’accumuler une expérience qu’elles considèrent comme suffisante avant de se lancer en politique que leurs homologues masculins », mentionne le candidat à la mairie, Philippe Guilbert.
Des femmes impliquées
À Trois-Pistoles, l’Équipe Philippe Guilbert propose aux électeurs une équipe paritaire. Lorraine Michaud, Johanne Beaulieu et Gabrielle Ayotte Garneau, trois femmes qui ont Trois-Pistoles à coeur, cumulent des années d’expérience des plus cohérentes avec la mission d’un conseil municipal en plus de représenter leur communauté tant sur leur provenance, que leurs implications et même leur âge. « Provenant des milieux économique, communautaire et culturel, les trois femmes ne comptent plus les heures qu’elles ont données dans leur communauté, s’impliquant tantôt bénévolement, tantôt dans le cadre de leurs mandats, sur différentes organisations de Trois-Pistoles (Chambre de commerces, organismes culturels, organismes en santé, organismes communautaires, projets sportifs et de loisirs, commerces, éducation, environnement, Traversier, École de langue…) », précise M. Guilbert.
Au Québec en 2017, seulement 34,5 % des élus étaient des conseillères et 18,8 % étaient des mairesses. C’est peu et ce n’est pas à l’image de la population. Dans la province, 34,7 % des conseils municipaux sont paritaires et cette situation préoccupe l’Union des municipalités du Québec et la Fédération québécoise des municipalités, deux organisations qui se sont d’ailleurs dotées d’outils pour améliorer la situation.
Plusieurs autres raisons expliquent également le déséquilibre visible du nombre de femmes en politique, dont une différence de revenus moyens, le recrutement réalisé par les partis, l’idéologie politique, le manque d’exemples, le processus de socialisation.