Une résidence de création pour Myriam de Gaspé
Le Carrefour de la Littérature des Arts et de la Culture (CLAC) accueillera, pour sa résidence de création, l’autrice Myriam de Gaspé pour son ouvrage intitulé L’embouchure.
Le CLAC a pour mission de promouvoir et développer les secteurs littéraire, artistique et culturel. Son rôle est à l’instar de celui de diffuseur ou de producteur dans ces secteurs culturels. Le Clac de la Mitis agit dans cette MRC mais également dans d’autres MRC du Bas-Saint-Laurent.
Lancée en janvier dernier la programmation d’hiver du CLAC, compte plusieurs résidences de création. Celle de Myriam de Gaspé qui se tiendra du 3 au 13 mars prochain.
Pour Myriam de Gaspé, cette résidence de création sera une opportunité pour terminer et peaufiner son projet. Le communiqué souligne que l’autrice a besoin de « réécrire et resserrer certains passages ».
L’embouchure : de la poétique à la psychanalyse
Son projet, « L’embouchure », « est un roman d’autofiction composé en fragments, qui raconte une tranche de la psychanalyse d’une jeune femme bisexuelle. » précise le communiqué.
Son œuvre est décrite comme un récit initiatique : « Le récit se construit autour de rêves récurrents, où le fleuve Saint-Laurent menace d’avaler la narratrice. Exilée dans le chalet familial qui fait face au vrai fleuve, elle retrace sa rencontre avec la femme dont elle est amoureuse, entre souvenirs, récits de rêves et séances de psychanalyse. Son enquête lui permettra d’assumer son désir, à travers une remise en question du lien mère-fille qui s’y trouve impliqué comme en creux. ».
Selon le communiqué du CLAC, cet ouvrage mêle l’écriture poétique aux jeux de sonorité et un usage particulier de la ponctuation tout en gardant une dimension psychanalytique. Un portrait littéraire en adéquation avec son autrice.
Une autrice connectée à son milieu
Né à Montréal, Myriam de Gaspé réside aujourd’hui à Trois-Pistoles. Diplômée d’une maitrise en création littéraire à l’Université McGill sur les liens entre poétique et psychanalyse, elle a complété son mémoire d’un récit sur le rêve, le désir homosexuel et la relation mère-fille. Ce sont là les prémisses de son nouvel ouvrage.
Aujourd’hui, elle est cofondatrice de la Coopérative l’Argot. C’est une coopérative dans les services de langues. Elle est aussi réviseure linguistique et traductrice. Enfin, son rôle d’autrice lui a permis, depuis 2018, d’être publié à plusieurs reprises dans des revues comme Moebius, Lieu commun et Liberté.