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Suspension des cours à l’UQAR

L’UQAR (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

L’Université du Québec à Rimouski suspens ses cours aujourd’hui en raison d’une manifestation étudiante.

« Ce matin, constatant que des étudiantes et des étudiants postés aux entrées du campus de Rimouski empêchaient l’accès à l’Université, la direction de l’UQAR a convenu avec l’AGECAR (Association étudiante du campus de Rimouski) qu’en échange de la levée de la ligne de piquetage, il y aurait suspension des cours prévus en présence au campus de Rimouski pour le reste de la journée. Cependant, les autres activités sont maintenues et les services demeurent ouverts », indique le service des communications.

Action climatique

L’Association générale étudiante du campus de Rimouski (AGECAR) a informé la communauté étudiante un peu plus tôt cette semaine que cette manifestation était organisée pour la justice et l’action climatique.

La marche de grève débutera à 13 h à l’Université du Québec à Rimouski, située, notae l’AGECAR, en territoire autochtone « sur les territoires traditionnels non cédés Mi’gmaq, Wolastoqiyik (Malécites) et de la confédération Wabanaki ».

Revendications

Des discours seront tenus à la fin de la manifestation devant l’hôtel de ville de Rimouski. Toute la communauté rimouskoise est invitée à y participer en grand nombre. La proposition de grève a été nommée lors de l’assemblée générale de l’AGECAR du 23 février dernier.

Les étudiants estiment que « le système capitaliste et le colonialisme ont mené à la crise climatique actuelle; -que les dernières ressources naturelles se trouvent sur des terres autochtones et que les personnes opprimées par le genre, les personnes ayant des conditions socioéconomiques précaires et les personnes marginalisées sont les plus touchées par les politiques « extractivistes »; -que les actions individuelles ne sont pas suffisantes pour mettre un frein à la crise et que le gouvernement s’entête à demander aux citoyennes et citoyens de faire des changements qui resteront mineurs; -que le mouvement étudiant a un rôle politique à jouer dans la lutte écologique et qu’il a, par le passé, fonctionné dans la lutte contre GNL Québec (projet Énergie Saguenay); que les communautés autochtones du soi-disant Canada sont perpétuellement ignoré dans leurs tentatives de protéger leurs terres volées et que la force et la violence est utilisé contre elle/eux; -qu’il reste moins de huit ans avant de dépasser le point de non retour. »

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