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Nouvelle de 18 h

Amour et reconnaissance

Funérailles de l’ex-curé de la cathédrale Euclide Ouellet
Il y avait environ 300 personnes en l’église de Saint-Pie-X, pour les funérailles d’Euclide Ouellet. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Les funérailles de l’ancien curé de la cathédrale de Rimouski, Euclide Ouellet, ont réuni quelque 300 personnes en l’église de Saint-Pie-X, cet après-midi.

L’abbé Ouellet est décédé le 28 mars dernier, à 90 ans, à l’hôpital régional de Rimouski. De gens de tous les coins du Diocèse lui ont dit adieu.

Euclide Ouellet est né le 21 février 1932 à Saint-Ulric (Matanie) et fut ordonné prêtre le 20 mai 1956 à Baie-des-Sables, par monseigneur Charles-Eugène Parent.

L’abbé Euclide Ouellet. (Photo: Funérarium JB)

L’église moderne conçue par feu l’architecte Gaston Martin respirait l’amour et la reconnaissance envers le défunt lors de la cérémonie. C’est l’archevêque Denis Grondin en personne qui a présidé celle-ci. « Ce cher Euclide » et « Ce bon Euclide » comme bon nombre de Rimouskois l’appellent toujours affectueusement a d’ailleurs été notamment curé de cette paroisse pendant sa longue carrière.

Monseigneur Grondin et les autres personnes qui se sont adressées à l’auditoire ont fait valoir que le disparu était « un homme entier et attachant; un être estimé et affectionné qui croyait profondément, avait la foi » et qui a « marqué plusieurs générations sans le savoir. »

Un grand rassembleur

« Il était emballé par la vie. Il était doté d’une grande curiosité intellectuelle. Son implication était sa façon de vivre sa foi. Il était un formidable rassembleur », a dit une de ses nièces.

Monseigneur Denis Grondin. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Cathédrale

Des personnes présentes à la cérémonie ont par ailleurs fait valoir qu’il était impossible d’assister aux funérailles d’Euclide Ouellet sans penser qu’elles auraient dû, dans un monde idéal, avoir lieu en la cathédrale de Rimouski.

Rappelons que ce fut le cas d’autres personnalités très importantes depuis la fermeture de l’église en novembre 2014, dont monseigneur Pierre-André Fournier, décédé en 2015. Heureusement, le litige entre l’Archevêché et la Fabrique Saint-Germain est maintenant définitivement réglé.

Comme peu d’autres personnes de nos jours, Euclide Ouellet faisait l’unanimité dans sa communauté. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Parcours

Euclide Ouellet fut d’abord attaché au Séminaire de Rimouski comme régent (1956-1958) et professeur (1956-1958, 1960-1965), puis, au retour des études (1965-1967), au Cégep de Rimouski comme administrateur, directeur des services aux étudiants (1967-1971) et professeur (1972-1973).

Il devint ensuite responsable de la cure de la cathédrale de Rimouski (1973-1983), président de la zone presbytérale urbaine de Rimouski (1973-1978), aumônier diocésain de l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (1979-1984), curé de Pointe-au-Père (1983-1989) et de Saint-Pie-X de Rimouski (1990-1999).

Fondateur de la Maison Accueil Maternité

En 1987, il a fondé à Rimouski la Maison Accueil Maternité avec un groupe de bénévoles dans le but d’apporter un soutien aux femmes enceintes dans le respect et la gratuité et d’aider les jeunes mamans qui vivent des situations difficiles.

Sur le plan diocésain, il fut personne-ressource au service de l’éducation de la foi des adultes (1999-2000); chargé d’animation des projets liturgiques et spirituels et plus particulièrement celui du Jubilé de l’an 2000 (1999-2000); animateur spirituel diocésain du Mouvement des Cursillos (1999-2010); membre de l’équipe pastorale du secteur qui regroupe les paroisses de Notre-Dame-de-Lourdes et de Sainte-Bernadette-Soubirous de Mont-Joli, de Sainte-Flavie et de Saint-Joseph-de-Lepage (2000-2003) auquel se sont rajoutées les paroisses de Sainte-Angèle-de-Mérici et de Sainte-Jeanne-d’Arc (2001-2003); responsable du Comité diocésain de liturgie (2000-2003), aumônier du mouvement Foi et Lumière (2004-2012), supérieur de la Résidence Lionel-Roy de Rimouski (2008-2011).

Un autre point de vue sur l’intérieur de l’église Saint-Pie-X, cet après-midi. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Après la fermeture de cette résidence en 2011, il résida un an à l’Ancien Monastère, avant d’emménager au Havre de l’Estuaire de Rimouski en 2012.

Autre décès

Par ailleurs, une autre personnalité rimouskoise, du secteur socioculturel, celle-là, Jacqueline Amiot, est décédée avant-hier à l’âge de 89 ans et sept mois. Madame Amiot (Labbé) a enseigné le piano à de nombreuses générations d’élèves. Elle a aussi été impliquée dans les concerts et évènements de musique de Rimouski et de la région, Mouvement Vivaldi, Concours de Musique provincial, etc. Elle était organiste pour l’église de Sainte-Agnès et pour la cathédrale de Rimouski.

Jacqueline Amiot (Photo: Centre funéraire BIssonnette)

Elle laisse dans le deuil son époux Bertrand Labbé, ses fils : Jacques (Carole Gagné), Luc (Lucie Chiasson), Frédéric (Manon Poirier), ses petits-enfants : Guillaume, Valérie, Geneviève, Jean-Sébastien et Gabriel, ses 5 arrière-petits-enfants et sa sœur Jeannine, sa belle-sœur Colette Labbé, ses beaux-frères et belles-sœurs des familles Amiot et Labbé ainsi que les autres parents et amis (es). Elle est allée rejoindre son fils, feu Louis.

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