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Un engagement pour la forêt durable

Kristina Michaud au forum sur les changements climatiques. (Photocourtoisie)

À l’issue du Forum Forêts et changements climatiques tenu à l’initiative du Bloc Québécois, les députés du caucus représentant les régions forestières du Québec ont pris l’engagement de défendre la forêt québécoise comme outil primordial de lutte aux changements climatiques.

C’est notamment le cas de la députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud et du député de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

L’événement avait pour but de rassembler des partenaires issus des milieux de la recherche collégiale et universitaire, industriels, communautaires et politiques autour d’un enjeu central au développement socioéconomique du Québec : la bioéconomie forestière.

Brassage d’idée

« Pour une région comme la nôtre, ce brassage d’idées est incontournable. Il faut impérativement trouver des moyens de maximiser la filière forestière, très importante chez nous, tout en atténuant les soubresauts causés par les changements climatiques. Ce fut aussi l’occasion d’approfondir nos réflexions sur les pistes d’action du palier fédéral pour la lutte aux changements climatiques », rappelle Kristina Michaud.

 « Le plus récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rappelle l’importance cruciale des écosystèmes forestiers dans la capture et le stockage de carbone.  Notre forêt boréale stocke à elle seule deux fois plus de carbone que les réserves mondiales de pétrole. Nous devons valoriser le rôle de ces puits de carbone à tous les échelons et nous assurer qu’Ottawa reconnaisse à sa juste valeur le potentiel écologique et économique des forêts. Le panel de chercheurs universitaires participant au forum a souligné la capacité de résilience de notre foresterie, mais sans l’intervention des gouvernements, la forêt ne peut jouer ce rôle essentiel », argue monsieur Blanchette-Joncas.

Effet de serre

Selon le Bloc Québécois, pour atteindre les cibles de réduction de gaz à effet de serre établies par les accords internationaux, la filière forestière a développé un sous-secteur d’activité : la bioéconomie. « Cette transformation des ressources forestières en produits et services à valeur ajoutée contribue au verdissement de la planète et à la diversification économique des régions ressources. »

Stimulant

« Le Québec dispose d’infrastructures bio-industrielles et d’une capacité de recherche scientifique fondamentale et appliquée très performante. La filière forestière est innovante et conçoit de nouveaux produits bio-sources prometteurs. Il est stimulant de constater l’effervescence de ce secteur d’activité et les perspectives de croissance pour les produits à valeur ajoutée du bois. Ce forum a été l’occasion de tisser des liens entre les acteurs de ce domaine », signale Maxime Blanchette-Joncas.

La députée Michaud réitère l’importance d’investissements significatifs dans la région. « Je pense au SEREX d’Amqui, qui a reçu une somme de 132 000 $ via Développement économique Canada, au début du mois de mars, pour améliorer ses procédés. Sans oublier un autre investissement de 780 000 $, notamment de la Fondation canadienne pour l’innovation, afin de procéder à l’achat d’appareils pour transformer la biomasse en énergie. C’est le genre d’avancée et d’investissement qui fait rayonner nos forêts québécoises », conclut madame Michaud.

La députée réitère qu’elle se portera à la défense d’une forêt durable à Ottawa, jusqu’à ce que le gouvernement fédéral fasse sa part en la matière.

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