Pierre Blier dédie son Défi à Doris Labonté

Le sympathique huissier de justice Pierre Blier, toujours dévoué à de bonnes causes dont celle de la lutte au cancer, a décidé de dédier sa participation au prochain Défi Vélo Plein Air à l’ex-instructeur-chef de L’Océanic de Rimouski, Doris Labonté.

Le 8 avril dernier, l’organisation membre de la Ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ) soulignait la carrière de celui qui a dirigé l’équipe pendant huit saisons. Il a notamment remporté une coupe Memorial et deux trophées du président lors de ses deux séjours avec l’équipe.

Il est toujours le seul instructeur-chef de l’équipe rimouskoise à avoir remporté la coupe Memorial, qui couronne la meilleure formation des trois ligues canadiennes. Et il est originaire de Rimouski.

Fête

En raison des problèmes de santé de monsieur Labonté et des contraintes imposées par la crise sanitaire, la soirée hommage à Doris Labonté lors de laquelle on a immortalisé son passage avec l’équipe en hissant une bannière à son nom a dû être reportée cinq fois.

Le prochain Défi Vélo Plein Air aura lieu les 9 et 10 juillet prochains. Ce sera la 18^e participation de Pierre Blier. Le Défi génère des revenus pour l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ).

« Je connais Doris depuis environ 25 ans, soit depuis les débuts de L’Océanic. C’est une personne forte, un personnage très apprécié par toute la population. Je le rencontre assez souvent lorsque je fais des randonnées de vélo. C’est un gars hyper « le fun », jasant, dynamique. Il nous a rendus tellement fiers en permettant à L’Océanic de gagner. En plus, il a travaillé en coulisses pour l’organisation. C’est une personne qui mérite amplement tous les hommages qu’on pourrait lui rendre et tout le temps qu’on pourrait lui consacrer », explique Pierre Blier.

Succès

« Les succès sur la glace, parce que ça a attiré les réflecteurs sur nous. Aussi, la réussite de beaucoup de joueurs. On a eu des premiers choix de la Ligue nationale, mais on a aussi des médecins, des gars qui font de très belles carrières en Europe. Il n’y a pas beaucoup de gars qui ont échoué leur vie. Au contraire, j’ai toujours dit « vous êtes à l’université du hockey et on va préparer votre avenir, soit dans le hockey, soit ailleurs. » Ça, c’est aussi gros que de remporter  la Coupe Memorial », avait réagi monsieur Labonté quand on lui a demandé ce qui l’avait rendu le plus fier de son expérience avec L’Océanic de Rimouski, quelques jours avant sa soirée hommage.

Toujours avec nous

Pierre Blier veut rendre un hommage bien senti à Doris Labonté pour l’encourager à poursuivre son combat : « La soirée du 8 avril nous a permis de réaliser que le temps passe vite et qu’il faut dire aux gens qu’on les aime pendant qu’ils sont toujours avec nous. Doris fait preuve de beaucoup de courage et mérite notre soutien. J’étais là à sa cérémonie. Je n’aurais pas voulu manquer ça. D’ailleurs, Doris a été en mesure de savoir à quel point on l’apprécie, parce qu’il y avait beaucoup de monde au Colisée pour sa soirée. »

Au retour

Pierre Blier espère revoir Doris Labonté lors du retour des randonneurs, pour lui remettre des souvenirs. « Les participants vont effectuer une randonnée de 257 km en deux jours. Le samedi matin, on sera reconduits à Montmagny par autobus, d’où nous partirons à vélo pour nous rendre à Rivière-du-Loup le samedi soir. Le dimanche, on prendra la route de Rimouski et l’arrivée s’effectuera vers 15 h 30, dans la cour de la Caisse de Rimouski qui est un partenaire majeur de l’événement », précise Pierre Blier.

Plus en forme

Il reste que 18 participations à un tel Défi, c’est quelque chose. « Je pense que je suis plus en forme aujourd’hui que je ne l’étais au début. C’est différent, parce qu’on sait maintenant que de lever la main pour dire que tu vas participer au Défi, ça te force à t’entraîner dans les mois précédents. Ça t’oblige à faire attention à ton alimentation et à tes habitudes de vie, aussi. Tu ne peux pas arriver sur un vélo avec un surplus de 30 ou 40 livres et penser que tu vas monter les côtes avec les autres. Il faut penser à ceux qui sont à l’Hôtellerie Omer-Brazeau en train de traiter leur cancer. Ils aimeraient sûrement mieux être sur un vélo, alors il faut également réaliser la chance qu’on a », conclut monsieur Blier.