Une zone pour échanger en sécurité
Nouvel instrument de sécurité publiqueLe projet Zone neutre est officiellement inauguré par la municipalité de Caplan, dans la baie des Chaleurs, en Gaspésie, en partenariat avec la Sûreté du Québec (SQ).
Il s’agit d’un instrument de sécurité publique conçu pour assurer la sécurité des individus lors d’échanges qui pourraient s’avérer délicats. Ce projet-pilote pourrait s’étendre à d’autres villes du Québec.
La Zone neutre se trouve sur le terrain de stationnement de l’hôtel de ville de Caplan situé au 17 boulevard Perron Est et est mise en fonction dès maintenant.
C’est une zone prédéterminée qui est sous enregistrement vidéo en continu, 24 h/24 h, sept jours par semaine. Un vendeur et un acheteur ayant conclu une transaction sur un site de vente en ligne peuvent s’y donner rendez-vous pour réaliser l’échange de façon plus sécuritaire ou encore des parents séparés peuvent s’y échanger la garde de leur(s) enfant(s).
Revenir sur les événements
« Bien que l’endroit ne soit pas sous surveillance policière en tout temps, la présence de caméras permet néanmoins de revenir sur les événements survenus, au besoin. Les enregistrements vidéo sont conservés sur une période de trois semaines. La Zone est aménagée et bien identifiée par du marquage au sol ainsi que par une signalisation permanente située sur le terrain de stationnement devant l’hôtel de ville », précise la SQ dans un communiqué.
Ce projet, en partenariat avec la municipalité de Caplan, est inspiré d’une initiative pancanadienne et vise à offrir aux citoyens un lieu sous surveillance afin de procéder à leurs échanges et ainsi prévenir les vols et les agressions. Le concept de la zone de rencontre neutre existe ailleurs au Canada depuis quelques années, en Colombie-Britannique ainsi qu’en Ontario.
Initiative
La Sûreté du Québec s’ajoute maintenant aux quelques corps de police ayant déployé l’initiative au Québec jusqu’à maintenant.
« C’est donc avec fierté que nous instaurons ce nouveau service à la disposition de notre population et souhaitons que les citoyens n’hésitent pas à l’utiliser afin de s’assurer que leurs échanges soient le plus sécuritaire possible », mentionne le sergent Claude Doiron, agent d’information de la SQ.