Alléger la tâche des artistes indépendants
Par 13.11.2022 13:00
La Coop Raquette, basée à Rimouski, vient tout juste d’être constituée et lancée sur les médias sociaux, se joignant ainsi au mouvement coopératif et culturel du Bas-Saint-Laurent : Raquette rassemble des personnes du milieu culturel qui souhaitent offrir leurs services aux artistes indépendant.e.s et aux organismes culturels du Québec.
L’équipe est composée de trois membres fondateurs : Camille Paquin, Audrey-Ann Allen et Jowi Harvey.
« Nous avons fondé la coop à Rimouski pour desservir les artistes, principalement du Bas-Saint-Laurent, mais aussi de de tout le Québec, puisque les services qu’on offre se donnent aussi très bien en virtuel. On s’adresse uniquement aux artistes indépendants qui ont besoin de soutien, de mentorat, de structuration dans leur projet artistique », explique Jowi Harvey, qui travaille à la coordination générale et aux ressources humaines.
« Donc, ce sont des disciplines de toutes sortes, puis on les aide avec la consultation, du mentorat et des services personnalisés. Par exemple dans la recherche de la rédaction des demandes de subventions, dans la recherche de contrats et de structurations de projets. On a également un volet formation qui sera bientôt disponible et qu’on va pouvoir offrir aux organismes culturels pour qu’ils puissent l’offrir à leurs membres. »
Un besoin criant
Jowi Harvey raconte que dans les démarches menant à la mise en œuvre de Raquette, tout indiquait que leurs services étaient nécessaires, d’où le fait que la réponse des artistes face à la Coop est plus grande que ce à quoi s’attendait l’équipe.
« On savait déjà que c’était un besoin criant dans l’industrie. Chaque fois que nous avons rencontré des partenaires qui offrent des services similaires, que ce soit au niveau gouvernemental ou même des organismes privés qui offrent des services semblables, on s’est fait dire à chaque fois qu’on ne manquerait pas de travail. »
Se concentrer sur son art
Iel ajoute que le point central de la mission de Raquette est de permettre aux artistes de se concentrer sur l’aspect création de leur travail.
« Quand tu es un artiste indépendant, tu dois t’occuper de tout toi-même. C’est un peu comme avoir sa propre entreprise, être travailleur autonome. Il faut s’occuper de ses finances, s’occuper des demandes de subventions, pour financer, par exemple, la création d’un album. »
« Ça demande des compétences aussi en réseau sociaux pour bien faire le marketing, pour les tournées, pour les évènements, etc. Savoir aussi comment négocier des contrats, donc ça fait beaucoup de chapeaux à porter pour un artiste, lorsque son rêve c’est souvent de pouvoir se concentrer sur son art. C’est déjà difficile et il y a beaucoup de travail invisible là-dedans, alors on veut vraiment les accompagner pour que les tâches administratives ne deviennent pas un fardeau. »
La Coop a également pour objectif de militer aux côtés de tous les acteurs et les actrices du milieu culturel, afin de leur assurer de meilleures conditions de travail.
Dans les médias sociaux
Il est possible de retrouver la Coop via ses différents réseaux sociaux : Facebook, Instagram et Linkedin et ainsi suivre ses actions et ses services.
