Quelques heures chez Nez Rouge : mon expérience
(NDLR) Notre journaliste, Véronique Bossé, a vécu l’expérience d’être bénévole, le temps de quelques heures, pour Opération Nez Rouge à Rimouski.
Voici un résumé de sa soirée.
Déroulement
Puisque le service d’Opération Nez Rouge est offert de 20 h à 4 h, je me suis rendue à la centrale à 20 h. En arrivant, il faut s’inscrire. Bien que la majeure partie des informations soit déjà recueillie avant le début de la soirée, c’est à ce moment que l’on doit montrer nos pièces d’identité. Ensuite, on reçoit notre dossard, avec un papier où il est écrit notre nom, pour l’insérer dans la partie du dossard qui sert à ça.
Un peu de temps s’est écoulé, puisque c’était relativement tranquille en début de soirée. On m’a ensuite attitré une équipe et on m’a remis l’équipement qu’il me fallait pour la soirée. C’est-à-dire : une pochette pour récupérer les dons, un crayon et des formulaires. Il était ensuite l’heure de la formation, qui consiste en une vidéo, suivi de plus de consignes, remise par les organisateurs.
Avec nos informations rentrées, notre matériel, l’application installée et les consignes, on était prêt pour notre premier raccompagnement.
Premier raccompagnement
Lorsque l’application nous a signalé une demande, on s’est mis en route vers le lieu de l’usager, dans la voiture de l’escorte motorisée. Rendu sur place, celui qui avait pour rôle d’être conducteur (ce qui n’est pas la même chose que d’assurer l’escorte motorisée) et moi-même sommes allés à la rencontre de l’usager et de son passager.
Le conducteur et moi, nous sommes installés à l’avant du véhicule des clients, tandis que ces derniers se sont assis à l’arrière. La destination prévue est déjà indiquée dans l’application, alors on se met en route. Une fois sur place, on reçoit les dons lorsque les clients souhaitent en faire et on s’assure qu’il rentre chez eux en sécurité. À ce moment-là, on peut notifier la centrale via l’application que nous sommes disponibles pour un autre raccompagnement. Comme nous ne recevons pas de nouvelles demandes, on se dirige de nouveau vers la centrale, dans le véhicule de l’escorte motorisée. Rendu sur place, on remet les dons aux personnes désignées.
Mon rôle
J’ai pu participer en tant que « partenaire », ce qui veut dire que j’étais en charge d’accompagner le conducteur dans la voiture de l’usager. Il fallait remplir la seconde partie des formulaires, lorsque les gens laissaient un don. Étant donné que les informations des usagers étaient très souvent inscrites dans l’application, le gros du travail était de se charger de l’application.
Indiqué aux usagers que nous étions presque arrivés, indiqué ensuite que nous étions disponibles. L’application permet clairement aux bénévoles de sauver beaucoup de temps et il est évident qu’à force de l’utiliser, il doit être plus facile de le faire. Je n’ai pas pu m’habituer à son utilisation, étant donné que nous n’avons fait que deux raccompagnements. Après, je n’ai fait que quelques heures, alors c’est normal.
L’expérience
Bien que le syndrome de l’imposteur se soit emparé de moi dès le départ, il est important de noter que les bénévoles ont toutes été conciliantes et très gentilles pour me permettre de me joindre à l’aventure, le temps de quelques heures. Quand il est stipulé qu’il est pris grand soin des bénévoles, c’est vrai. La salle était suffisamment grande pour permettre à tous de s’asseoir. Une table avec un choix assez diversifié de nourriture y était installée.
C’est sans compter le fait qu’on avait accès à Internet, à des jeux de société et à une télévision. Si jamais l’attente pouvait être longue, tout était mis en place pour que le temps passe vite. J’y ai moi-même passé trois heures, où mon équipe et moi avons procédé à deux raccompagnements. Malgré le peu d’action, la soirée a passé très vite.
Les quatre clients que nous avons raccompagnés en tout étaient aussi très polis. Même si je n’ai fait que trois heures, j’ai quand même eu droit à un courriel de remerciement, qui contenait les détails de ces quelques heures.