Profiter des fêtes en étant modéré
À l’approche des festivités de fin d’année, Éduc’alcool lance sa campagne des fêtes : cette année, l’organisme offre aux Québécois des conseils afin de mettre en pratique la modération et des trucs pour des fêtes réussies.
Pour bien s’y préparer, Éduc’alcool a ainsi développé une série de conseils en fonction des différents types de party, qu’il s’agisse notamment d’un party de bureau, d’un party traditionnel (avec repas, en famille ou entre amis) ou encore d’un party en amoureux ou avec les enfants.
Ces conseils ont pour objectif d’accompagner les Québécois à faire des choix éclairés en matière de consommation et ainsi favoriser une expérience positive de leur soirée que ce soit avant, pendant et après le party.
Prendre soin de tout le monde
La directrice générale d’Éduc’alcool, Geneviève Desautels, explique qu’il est important en tant qu’hôte – et même en tant qu’invité – de respecter les choix de chacun et de s’assurer que diverses options sont proposées.
« L’objectif de ces trousses est de donner différents conseils et différents outils pour être en mesure de passer à travers le marathon des fêtes. Autant lorsqu’on est invité que lorsqu’on est hôte. Les mœurs évoluent. Je donne toujours cet exemple : si je suis hôte d’un party de famille, mon premier réflexe lorsque les personnes entrent, devrait être de demander qui conduit et de leur proposer des mocktails. »
D’ailleurs, si les gens se cherchent des recherches de mocktails, il y en a plus de 165 sur le site Internet d’Éduc’Alcool. Il y en a également en vente dans les épiceries et les SAQ.
Rester festif
Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi une personne décide de ne pas consommer d’alcool. Dans tous les cas, il est important de proposer des alternatives qui sont toutes aussi festives.
« Si on ne le fait pas, les gens peuvent se sentir obligés de boire. »
Dans l’optique de rester festif, madame Desautels souligne l’importance de ne pas questionner les choix des autres.
« Si on est invité et quelqu’un prend quelque chose sans alcool, c’est important de ne pas le questionner. Est-ce que tu es enceinte ? Est-ce que tu es malade ? Ça se peut que ça lui tente juste de prendre quelque chose sans alcool. Ce n’est pas une raison de se faire poser quatorze questions. »
Être en contrôle
Finalement, madame Desaultels conseille à ceux et celles qui décident de ne pas consommer d’alcool d’assumer leur décision.
« Si on est sur la défensive, ça donne du jus à l’autre personne. Il y en a des fois qui s’inventent des raisons. Je ne pense pas que ce soit s’aider collectivement. Donc, quand on s’assume, ça fonctionne. En plus, s’assumer peut ouvrir la porte à d’autres personnes présentes qui pourraient être tentés par des mocktails. »
« Notre objectif est que les gens puissent consommer de façon consciente, responsable. Quand on dit, c’est toi le boss de ta consommation, aujourd’hui, on renforcit cette idée pendant le temps des fêtes. Éduc’Alcool informe, sensibilise et éduque les québécois depuis 30 ans pour qu’ils aient une consommation d’alcool qui soit modérée, consciente et responsable.
Elle conclut : « c’est dans cette idée qu’on fait tout ça cette année. Ce n’est pas pour briser le party! »