Encore un peu de confusion
Dans le stationnement de l’hôpitalDes intervenants constatent que les usagers du centre hospitalier régional de Rimouski ont encore un peu de difficulté à s’ajuster aux changements apportés l’été dernier.
Depuis le 25 août dernier, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a instauré des changements dans les stationnements de ses hôpitaux, notamment le retrait des barrières à l’entrée et à la sortie des stationnements.
Ces changements se sont effectués en collaboration avec la Société Parc-Auto du Québec (SPAQ) qui a maintenant la responsabilité de la coordination des stationnements appartenant au CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Horodateurs
Au lieu des barrières à l’entrée et à la sortie des stationnements des établissements hospitaliers, des horodateurs – semblable à ceux que l’on trouve au centre-ville – ont été installés à l’intérieur des centres hospitaliers du CISSS du Bas-Saint-Laurent. Ces changements devaient permettre un accès plus facile et une meilleure fluidité de circulation, indiquait le Journal Le Soir en août.
Témoignage d’un conducteur découragé
Un lecteur du Soir qui accompagne régulièrement des usagers à l’hôpital de Rimouski a joint la rédaction pour mettre de la pression sur le CISSS afin que des améliorations soient apportées.
« J’ai affaire au CHRR tous les jours et tous les jours je constate une situation chaotique. La signalisation n’est pas assez grosse ni suffisante. Ça manque de surveillance. Les gens sont confus depuis que les barrières ont été retirées. Je vois régulièrement des entrées d’urgence obstruées et des camions de livraison sortir dans la mauvaise direction, dans ce qui est censé être une entrée des employés », exprime l’homme qui préfère rester anonyme.
Fissures
« Il faudrait des agents de surveillance à l’extérieur. Au surplus, c’est souvent pénible quand on arrive à l’entrée de l’hôpital. Tandis qu’on est là pour déposer des gens dont l’état nécessite une certaine prise en charge, des automobilistes qui sont en attente refusent de bouger. En plus, il n’y a pas eu d’entretien dans ce secteur depuis des années. Les roues de fauteuils roulants se prennent dans les fissures du trottoir. Il y a des investissements à faire », conclut notre interlocuteur.
Un peu plus compliqué
Les personnes âgées ou confuses ont plus de difficulté à s’habituer, reconnaît le conseiller en communication du CISSS, Gilles Turmel.
« C’est certain que ces changements peuvent être un peu compliqués pour une clientèle vulnérable et je le dis en tout respect. Il faut s’adapter aux horodateurs, payer à l’avance son stationnement, etc. On a posé ce geste parce que le Ministère (de la Santé et des Services sociaux), a décidé de le faire aussi partout, à la grandeur du Québec. On aurait peut-être dû le faire depuis plus longtemps de notre côté. Il y a deux ans, c’était prévu, mais la pandémie est venue compliquer les projets. »
« C’est comme ça ailleurs. Autant à Québec qu’à Montréal, entre autres, c’est comme ça : il n’y a pas de barrière, que des horodateurs et tu payes à l’avance. C’est une décision gouvernementale qui fait en sorte qu’on a un organisme qui s’en occupe, la Société parc auto Québec (SPAQ), une société paragouvernementale. La gestion a changé. Avant, le stationnement était administré en sous-traitance. »
Un peu d’irritants
« On se souviendra notamment de la firme Vinci. Maintenant, il n’y a plus de sous-traitant nulle part. Nous avons été parmi les dernières régions au Québec à y passer. On a pris la décision de gérer nos stationnements nous-mêmes. La SPAQ a son modèle d’affaires et on a tenté de s’y adapter le mieux possible. C’est une acclimatation à faire pour tout le monde. Oui, il y a encore un peu d’irritants, mais c’est comme ça. On n’a pas le choix, ce sont des directives gouvernementales », explique monsieur Turmel.
Il est recommandé de prendre connaissance des nouvelles règles en vigueur en ce qui a trait au stationnement en consultant ce site Internet.