Une dépense de 100 000 $ mise en doute
Plus d'afficheurs de vitesse à RimouskiLes questions de circulation font toujours beaucoup réagir, à Rimouski, notamment à la suite de la décision de la Ville de consacrer 100 000 $ à l’achat de 10 « radars » afficheurs de vitesse.
« Comme nous l’avons mentionné l’an passé lors de l’implantation des nouvelles limites de vitesse, la sécurité routière est un enjeu prioritaire pour les membres du conseil municipal et l’équipe administrative. Nous poursuivons donc l’ajout de mesures d’atténuation de vitesse qui améliorent la sécurité de tous les usagers de la route », notait le maire, Guy Caron, vendredi dernier.
Geste irresponsable
Des lecteurs ont réagi à cette nouvelle, dont Guy Noël, qui estime cette dépense inutile, alors que nous sommes dans une période d’inflation.
« Les gens savent très bien qu’ils sont au-delà de la limite permise, quand ils sont à 80 km/h dans une zone de 50 ou à 70 km/h dans un secteur à 40 km/h. On ne parle pas de distraction. Ils ont tous de bonnes excuses pour expliquer leur geste irresponsable. J’ai rarement vu des gens ralentir après l’affichage de leur vitesse surtout qu’il n’y a aucune conséquence à leur comportement. Cette dépense est une fausse illusion d’efficacité », estime-t-il.
Avenue Saint-Louis
Une citoyenne, Sylvie Saint-Pierre, se préoccupe pour sa part de la circulation sur l’avenue Saint-Louis et du manque de respect des automobilistes pour les piétons.
« Merci de vous intéresser à la circulation. L’avenue Saint-Louis est, je crois, particulièrement problématique. Il y a deux traverses pour piétons et il n’est pas rare de voir trois automobiles circuler avant que l’un d’entre eux ne daigne s’arrêter pour céder le passage aux piétons. La vitesse est… « wow »! C’est « la course aux spéciaux chez Métro », particulièrement entre 16 h et 17 h 30. Je circule dans ce secteur régulièrement à pied. Je ne vois jamais de voiture de patrouille de police. Merci pour vos articles, j’espère que cela aura un écho. »
Pollution visuelle
Par ailleurs, réaction d’un autre lecteur, Laval Fillion, à la nouvelle concernant la confection d’une murale sur le mur Ouest de Place Saint-Laurent, qui déplore une politique de poids deux mesures en matière de pollution visuelle.
« Quelqu’un peut-il m’expliquer le fait que l’on peut faire une murale sur ce mur en plein champ visuel pour ceux qui circulent en ville, mais qu’en même temps, l’on a obligé Radio Canada à effacer toute trace de ses signatures visuelles dans sa coupole, sur son édifice, en invoquant un autre règlement sur la pollution visuelle? Pas même le papillon qui symbolise Radio-Canada. »
Papillon
« En quoi un papillon est-il polluant visuellement versus ce que l’on va permettre à Place Saint-Laurent? À Montréal, sur l’édifice nouvellement inauguré, lorsque le bulletin météo se termine, on peut admirer l’œuvre d’artistes qui ont peint l’intérieur de plusieurs coupoles avec le papillon et c’est très beau à regarder. On ne parle pas ici de publicité de bar de danseuses, mais de merveilleux papillons colorés qui sont si beaux au coup d’œil. Je vous soumets mon opinion face à ce qui me semble injuste envers Radio Canada avec qui je n’ai aucun lien en passant. Bonne réflexion! »