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La classe de Félix, un modèle d’inclusion

Un phare pour l’inclusion scolaire partout au Québec
Félix, à droite, a une déficience intellectuelle moyenne et une dyspraxie verbale sévère. Son histoire est devenue un phare pour l’inclusion scolaire au Québec. (Photo courtoisie Jean-Luc Théberge)

La 35e Semaine québécoise de la déficience intellectuelle sera soulignée au campus de Rimouski, ce samedi 25 mars, avec la présentation du projet à visée pédagogique « Dans la classe de Félix ».

Une initiative d’inclusion scolaire réalisée par le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées et étudiée par une équipe en sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Rimouski.

Félix a une déficience intellectuelle moyenne et une dyspraxie verbale sévère. Résidant dans un village d’environ 1000 habitantes et habitants, il fréquente une école d’une cinquantaine d’élèves réparties en quatre classes, du préscolaire jusqu’à la 6e année.

Le projet « Dans la classe de Félix » présente son parcours de la maternelle à la deuxième année et s’inscrit dans un chantier inédit du ministère de l’Enseignement supérieur mené en collaboration avec l’Université du Québec à Rimouski et l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Un phare au Québec

Dirigée par le professeur Sylvain Letscher, une équipe de l’UQAR s’est penchée sur ce projet d’inclusion scolaire qui a nécessité une collaboration intersectorielle, plus spécifiquement entre la famille de Félix, la direction de son école, son éducatrice spécialisée, son enseignante, la conseillère pédagogique du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées et d’autres intervenantes et intervenants du Centre intégré de santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent.

« L’histoire de Félix est devenue un phare pour l’inclusion scolaire partout au Québec », souligne le professeur Letscher. « Elle montre que l’inclusion dans une classe ordinaire de son quartier est possible lorsqu’une école adopte une philosophie d’inclusion et que l’ensemble des actrices et des acteurs travaillent ensemble pour faire cheminer cet enfant dans ses apprentissages. »

Félix, en apprentissage avec son enseignante. (Photo courtoisie)

L’inclusion scolaire est toujours la première option pour le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, indique la directrice des services éducatifs Sandra Théberge.

« L’analyse des besoins et des capacités des élèves nous permet de déterminer le soutien nécessaire en classe ordinaire pour assurer une progression constante des apprentissages. Nous croyons que l’inclusion scolaire est possible pour des élèves comme Félix. »

Présentation du projet

Le projet « Dans la classe de Félix » sera présenté ce samedi 25 mars, à 11 h, au local K-430 du campus de Rimouski et sur la plateforme Zoom. Il faut écrire à l’adresse [email protected] pour obtenir le lien.

La présentation sera précédée à 10 h 30 par une conférence de Jo-Ann Gosselin, une finissante au baccalauréat en sciences infirmières, sur les impacts causés par le manque de formation du personnel de la santé auprès des personnes ayant une déficience intellectuelle. Mentionnons que plusieurs personnes impliquées dans le cheminement de Félix seront présentes lors de la présentation du projet « Dans la classe de Félix ».

En plus du professeur Letscher, qui agira cette année encore comme président d’honneur de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, l’équipe qui a étudié ce projet d’inclusion était formée de la professeure Pauline Beaupré, de la professeure Édith Jolicoeur, de la doctorante en éducation Naomie Fournier Dubé, de Marie-Luce Carrier, diplômée à la maîtrise en éducation, ainsi que de l’enseignante Karine Lapierre et de l’éducatrice spécialisée Marnie Gauthier.

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