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Offrir un autre levier en économie sociale

L’événement de lancement de ce matin, lors de l’allocution de Bruno Paradis (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Économie sociale Bas-Saint-Laurent présente son projet-pilote qui vise le déploiement de l’initiative « L’économie sociale : j’achète ! » au Bas-Saint-Laurent (ÉSJA).

Cette initiative, qui est déjà en place depuis 2013 à Montréal, allie entreprises d’économie sociale (les fournisseurs) et acheteurs publiques (les institutions publiques) dans un partenariat qui permet de stimuler l’approvisionnement de ces dernières, tout en soutenant les entreprises qui souhaitent y pourvoir et en prenant compte du contexte post pandémie, d’une façon qui favorise l’achat local.

Deux objectifs et huit moyens

Économie sociale Bas-Saint-Laurent identifie les deux objectifs du projet :

  • A. Le développement des relations d’affaires entre les entreprises d’économie sociale et les institutions publiques
  • B. Le renforcement des compétences de commercialisation des entreprises d’économie sociale.

L’organisme propose aussi huit moyens pour atteindre ces objectifs.

Objectif A

  • La mobilisation
  • La promotion
  • Le démarchage
  • La déclaration
  • Le maillage
  • L’appel d’offres

Objectif B

  • Le parcours adapté d’ateliers de formations et de séance de coaching
  • La mise en place de cohortes

La première cohorte est composée de onze entreprises d’économie sociale : des organismes à but non lucratif qui ont un volet marchand par la vente ou la location de produits et de services.

Les retombées visées par le projet

Au terme du projet, les retombées possibles pour les entreprises participantes sont le renforcement de leurs compétences, l’élargissement de leur réseau d’affaires et un accès à de nouveaux marchés et une prédisposition aux collaborations et aux liens d’affaires entre elles.

Des membres des entreprises d’économie sociale et certains acheteurs publics étaient présents (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Pour les acheteurs, il est question d’une amélioration de leur connaissance de l’économie sociale et de l’offre des entreprises collectives, ainsi qu’une augmentation de leurs achats de produits et de services auprès d’entreprises d’économie sociale.

Pour y arriver

Pour atteindre ces possibles retombées et les objectifs identifiés, quelques activités sont prévues, dont un événement de lancement – permettant de mettre en relation les entreprises d’économie sociale et les acheteurs – qui a eu lieu ce matin.

Le tout a pris place au campus du Bas-Saint-Laurent de l’École des entrepreneurs du Québec, dont l’équipe est partenaire dans le développement de compétences du projet. La présentation des partenariats engagés entre les acheteurs publics du Bas-Saint-Laurent et la cohorte des onze entreprises d’économie sociale aura permis à plusieurs acteurs pivotants autour du projet de prendre la parole, dont le maire de Rimouski, Guy Caron et le membre de l’exécutif de la Table régionale des élus[e]s municipaux du Bas-Saint-Laurent, Bruno Paradis.

« Ce que j’apprécie principalement de l’économie sociale, c’est qu’elle ne recherche pas le profit. L’objectif est tout autre, c’est de donner des services à la population, de permettre à des travailleurs de travailler dans leur domaine et de permettre à la population de prendre les rênes de son développement et non pas d’attendre que les grands argentiers de ce monde viennent nous donner des services », a déclaré monsieur Paradis.

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