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Nos amis les animaux

Une industrie qui ne perd pas de poils

Marie-Pier Fillion, de l’équipe du Salon de toilettage Entre Chien et Chat, qui s’occupe de son client, Nestor. (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Pour la troisième chronique de « Nos amis les animaux », on se tourne vers le Salon de toilettage Entre Chien et Chat de Rimouski, qui cherche à agrandir son équipe : un bon prétexte pour discuter du métier de toiletteuse, un milieu qui est loin de dépérir.

Tout d’abord, si le travail ne manque pas, comme pour n’importe quelle autre industrie, il peut être ardu de trouver de la main-d’œuvre.

Formation offerte

Du côté du Salon Entre Chien et Chat, la personne qui souhaite se joindre à l’équipe n’a pas besoin d’être toiletteuse, puisque le Salon est aussi une école de toilettage, ce qui veut dire que la personne qui y suit la formation peut ensuite exercer le métier ailleurs.

Si le but est que la personne reste au Salon, il est important de savoir les implications de la formation, puisque comme n’importe quelle autre école de formation, des coûts y sont associés.

Pour se joindre à l’équipe

L’équipe de travail actuelle du Salon est composée de Manon Richard, de Sophie Bérubé et de Marie-Pier Fillion. Les trois femmes parviennent à répondre à la demande de leur clientèle, mais cherchent à embaucher une nouvelle personne qui pourraient alléger leur charge de travail.

Toutefois, cette recherche ne se fait pas à tout prix.

Si le niveau d’expérience n’est pas prix en compte, certains critères le sont. Savoir faire du bien-être des animaux une priorité est un atout non négociable. De plus, comme le climat joviale et agréable du Salon compte beaucoup pour l’équipe, il est important que la nouvelle recrue s’intègre bien dans cette ambiance.

Toiletter les animaux

Outre les évidences du métier, comme n’importe quel autre domaine, toiletter des animaux domestiques signifie plusieurs choses.

C’est un travail qui requiert une excellente forme physique, une très grande patience et une très grande passion.

De grands garçons comme Nestor et des plus petits comme Jacob forment la clientèle du Salon (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

« Sans ces trois éléments, ne devient pas toiletteur », avertit Manon Richard.

Le métier comporte aussi de nombreux avantages, certains plus évidents que d’autres.

« Tu es travailleur autonome, alors tu peux choisir ton horaire et faire ta vie en conséquence. Et, bien sûr, tu fais de la zoothérapie à chaque fois que tu viens travailler. »

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