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Le duo du hockey junior des années 90

Bernard Lepage se raconte dans le balado « Les gars du coin » produit par le Journal Le Soir
Bernard Lepage a couvert de nombreux championnats du monde junior et senior au cours de sa carrière à RDS. (Photo courtoisie)

Bernard Lepage se remémore avec nostalgie le duo qu’il a formé avec le légendaire chroniqueur Marc Lachapelle, dans les années 90, lors de la diffusion des matchs de hockey junior à RDS.

Dans le troisième épisode du balado « Les gars du coin », l’ex-journaliste rimouskois raconte comment il a été affecté à la description des rencontres de la LHJMQ.

Métal du Golfe_VF

Auparavant, Bernard avait fait ses classes aux côtés de l’ex-défenseur de la LNH, Lucien Deblois, lors de parties de la Ligue américaine de hockey. Il a aussi animé des centaines de matchs de soccer à RDS, dont ceux de la Coupe du monde de 1994.

« On m’appelle pour savoir si je veux décrire le Championnat du monde junior (de 1995) à Red Deer. Je dis oui immédiatement. Le Canada avait un « dream team » avec sept ou huit joueurs qui jouaient dans la LNH et qui étaient disponibles, en raison du lock-out. Je téléphone à Marc pour me présenter. L’appel a duré 10 secondes ! On a finalement développé une superbe amitié. On se parle régulièrement. J’ai beaucoup d’estime pour lui », explique-t-il.

Le premier match de RDS à Rimouski

Bernard Lepage rappelle aussi comment s’est préparé, en coulisses, la présentation du premier match de l’Océanic au Colisée de Rimouski à RDS, lors de l’été 1995.

Bernard Lepage, en compagnie des chroniqueurs Bertrand Raymond, Marc Lachapelle et de l’ex-commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau. (Photo courtoisie)

« J’ai invité Jean Savard (ancien patron de RDS) lors d’un tournoi de golf à Rimouski. Je lui avais vanté les installations du Colisée que je voyais comme le Forum de Montréal pour le hockey junior. J’avais demandé qu’on puisse visiter le Colisée. Il a été vendu à l’idée immédiatement. RDS avait compris que les régions étaient importantes pour créer un engouement. La veille, Marius Fortier (directeur-gérant de l’Océanic) nous avait invité à souper. La limousine nous attendait, à l’hôtel, le lendemain. Ma mère avait organisé une petite gang d’une quarantaine de personnes pour nous applaudir en arrivant au Colisée. On était des vraies stars », indique Bernard.

Pour visionner le balado, cliquez sur ce lien.

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