La Matapédia à l’écoute des jeunes
La MRC de La Matapédia a récemment lancé une nouvelle entente de développement local jeunesse, réalisée en partenariat avec les 18 municipalités du territoire et dont le but est de favoriser l’émergence et la réalisation de projets locaux développés par et pour les jeunes de 12-29 ans.
Différentes actions, par exemple des sondages et des rencontres, ont déjà commencé à être organisées dans les collectivités.
« Actuellement, nous sommes en phase de consultation, mais il y a déjà des municipalités qui ont des idées sur la planche à dessin. Par exemple, une municipalité souhaite instaurer un gym, pour la musculation et le cardio, alors elle se concentre là-dessus », explique la conseillère en développement, promotion et attractivité de la MRC de La Matapédia, Isabelle Pinard.
La jeunesse au cœur du projet
Les requêtes des jeunes sont assez variées : « Parfois les jeunes proposent la tenue d’événements, l’achat de matériel, etc. On s’ajuste selon ce qui ressort dans les besoins du milieu. »
« On tenait à lancer le projet aux jeunes à partir de 12 ans, parce que c’est l’âge où ils commencent l’école secondaire, donc on trouvait ça facilitant de les intégrer à partir de cet âge-là. Ça peut surprendre à quel point même les jeunes de 12 ans peuvent participer dans des consultations. Ils ont beaucoup d’idées et ils ont différentes manières de voir les choses et c’est le but des ententes de développement local jeunesse. Ça permet de concerter le milieu et de voir ce qui plairait aux jeunes. Ce n’est pas pour rien que c’est fait par, pour et même avec les jeunes. »
3000 $ par municipalités
« Les 18 municipalités ont chacune 3000 $ au minimum. Chacune des municipalités mettait 1000 $. L’argent reçu du Secrétariat à la jeunesse a été redivisé, donc chacune a 2000 $, mais il y a des montants de plus qui s’ajoutent, alors il y a des municipalités qui peuvent pratiquement atteindre le 7000 $. Si je pense à Amqui, la municipalité a un plus gros montant, mais ça va aussi en fonction de la population qui y est plus populeuse. »
Les comités locaux de développement sont les gestionnaires des fonds et auront à rendre compte aux conseils municipaux des projets soutenus et de leur état d’avancement.
Libre à chacune de choisir son montant
Madame Pinard précise que des municipalités pourraient aussi décider d’y mettre plus d’argent, dépendamment du projet retenu.
« C’est aussi la raison pour laquelle le projet est sur deux ans : il débute cette année, mais il peut se poursuivre jusqu’à la fin de l’année prochaine, alors encore là, tout dépendamment du projet ou même des projets qui pourraient être choisis dans une municipalité. Si par exemple le projet coûte 20 000 $ au total, la municipalité pourrait dire : nous avons déjà ce montant de réservé en 2023 et en 2024 on s’organise pour aller chercher d’autres subventions ou on organise le budget afin que ça puisse se réaliser d’ici la fin de 2024. »
« Chaque projet sera différent, comme chaque municipalité est différente. C’est à la fin qu’on aura un portrait des réalisations, mais déjà on voit que les jeunes répondent bien et qu’une belle concertation se produit. »
Pour la suite des choses
Il sera maintenant temps de choisir quels projets seront réalisés dans chacune des municipalités, ce qui se produira selon un calendrier variable.
« On espère au moins 18 projets, parce que chaque municipalité a la possibilité d’en réaliser au moins un, mais il se pourrait que certaines choisissent d’en faire deux ou trois, en prenant compte de leur budget. On ne sait pas encore, d’autant plus que ce ne sont pas tous les projets qui sont coûteux. »