Prêts à implanter le lasertag à Rimouski
Deux entrepreneurs de la région, Daniel Jean et Caroline Lavoie présentent Lasertag Amusement, une entreprise lancée l’été dernier et pour laquelle ils sont présentement en campagne de sociofinancement.
Comme le stipule son nom, Lasertag Amusement est une compagnie de lasertag. C’est un sport qui allie les jeux vidéo, l’activité physique, les jeux de stratégie et les jeux d’équipe.
Découvrir le lasertag
« Le principe est plutôt simple : les participants sont tous équipés d’une veste de neuf capteurs et d’un fusil laser qui permet de tirer sur l’adversaire afin de le désactiver et d’obtenir des points », expliquent les copropriétaires.
C’est une activité assez connue et répandue dans les grands centres, mais qui l’est un peu moins dans la région. C’est aussi un loisir qui est autant adapté pour les adultes que les enfants.
Mieux répondre à la demande
L’entreprise Lasertag Amusement est pour sa part une offre de service mobile, qui, actuellement, peut accueillir douze joueurs en même temps sur le terrain.
C’est d’ailleurs la raison derrière la campagne de sociofinancement, puisque les deux propriétaires espèrent augmenter leur offre de service en faisant l’acquisition de six nouveaux ensembles et de nouveaux matériels qui permettraient un plus grand nombre de scénarios.
« Nous avons débuté une campagne de financement à La Ruche ce vendredi. La campagne a pour but de permettre l’achat de nouveaux équipements, pour nous permettre de mieux répondre à l’offre », raconte Caroline Lavoie.
« Parfois, des écoles nous contactent pour 200 élèves et on doit refuser parce qu’on ne peut pas tous les faire jouer dans une journée », témoigne monsieur Jean.
L’étendue du lasertag
En moyenne, l’entreprise peut accueillir 150 personnes dans ses installations mobiles dans l’espace d’une journée. Les entrepreneurs cherchent à augmenter la quantité de joueurs puisqu’il s’agit d’une activité qui peut plaire à tous, tout en aidant à rester actif.
« On veut aussi aller chercher une clientèle plus adulte : les gens sont portés à croire que c’est seulement pour les enfants, mais une fois qu’ils l’essaient, ils se rendent compte que c’est aussi pour eux. Ils voient à quel point ça peut être physique. Un autre aspect qui est intéressant, c’est qu’il n’y a pas de projectiles. C’est donc possible de jouer avec son enfant, ses parents et ses grands-parents, tandis que ce n’est pas nécessairement possible au paintball », ajoute Daniel Jean.
« On le sait, en tant qu’adulte, pour bouger, on va faire du crossfit ou bien on va courir pour courir. Là, c’est vraiment une activité physique, dans un jeu », renchérit madame Lavoie.
À la recherche d’un terrain
Comme l’entreprise offre pour l’instant un service uniquement mobile, ses propriétaires souhaitent éventuellement faire l’acquisition d’un terrain, pour avoir un emplacement fixe et des structures permanentes.
« Idéalement, on aurait un terrain cet été. On regarde du côté des municipalités avoisinantes pour voir quels terrains sont disponibles », précise Daniel Jean.
Au sujet de la campagne
L’entreprise vise un objectif de 15 000 $. Puisque les équipements proviennent de l’extérieur du pays, les coûts reliés ne sont pas moindres.
Pour ceux et celles qui souhaitent y prendre part, il est possible de le faire en visitant le site Internet de La Ruche. Plusieurs contreparties y sont d’ailleurs proposées.