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Une aide financière pour La Débrouille

La coordonnatrice générale de La Débrouille, Geneviève Lévesque en compagnie de la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina.

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, a annoncé vendredi une aide financière de 23 500$ à l’organisme La Débrouille qui a pour mission de promouvoir et de défendre les droits des victimes de violence conjugale.

Les sommes allouées seront utilisées dans l’élaboration d’un projet de 2e étape qui se veut être un immeuble de 16 logements dans le secteur de Rimouski-Neigette et de La Mitis. Cette maison constituera une solution de logements à moyen et long terme pour les victimes de violence conjugale.

« Nous travaillons maintenant depuis 3 ans à la réalisation d’une maison de 2e étape pour les femmes cis et personnes trans, victimes de violence dans les relations intimes et leurs enfants.  L’appui financier des différents ministères nous permettra d’aller de l’avant avec la réalisation de 16 logements. Nous pourrons allouer un budget pour une charge de projet afin de réaliser la construction de la maison de 2e étape », a fait savoir la coordonnatrice générale de La Débrouille, Geneviève Lévesque.

 « Les besoins en lien avec les violences conjugales sont criants dans la population. Je suis fière que nous venions en aide à cet organisme tellement important pour la région, qu’il puisse déployer ce projet de longue date et que les citoyens et citoyennes dans le besoin aient accès aux ressources pertinentes que mettra à leur disposition cette maison de 2e étape », a déclaré la députée de Rimouski, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Maïté Blanchette Vézina.

Un environnement inclusif

L’hébergement souhaité sera inclusif et accessible aux personnes vivant avec des limitations fonctionnelles.

Le début des travaux de construction est prévu pour le printemps 2024.

« Il est extrêmement difficile pour certaines femmes de se sortir du cycle de la violence conjugale dans lequel elles sont enfermées. Cela demande un grand courage et un accompagnement soutenu pour les aider à prendre la décision de partir. Notre réseau de santé et de services sociaux est là pour les soutenir, mais il leur faut aussi pouvoir compter sur le réseau des maisons d’aide et d’hébergement, un lieu sécuritaire pour elles et leurs enfants le temps de reprendre leur souffle et de se reconstruire. Merci à tous les partenaires engagés dans cette démarche », a souligné le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant.

Poursuivre le travail

Cette annonce s’inscrit dans la même lignée de celle de la semaine dernière au sujet de l’aide financière d’urgence (AFU) dans le Bas-Saint-Laurent.

L’AFU prévoit qu’une personne victime de violence dont la sécurité ou celle de ses enfants est compromise puisse quitter rapidement un milieu dangereux.

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