Claude Doiron : une seule présumée victime d’âge mineur

Accusé d’agression sexuelle, de contacts sexuels sur une personne de moins de 14 ans et d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 14 ans, le porte-parole de la Sûreté du Québec dans l’Est-du-Québec, Claude Doiron, reviendra devant le tribunal pour l’orientation de son dossier, le 29 septembre prochain.

L’homme de 60 ans a brièvement comparu, lundi avant-midi, au palais de justice de Percé. Il était présent par visioconférence pour répondre aux trois chefs d’accusation à caractère sexuel. Son avocat, Me Jean-François Boucher, a indiqué qu’une partie de la preuve lui a été divulguée par le ministère public.

Le mandat d’arrestation a été émis, le 14 juin dernier, à la suite d’une enquête de la Direction des affaires internes du corps policier.

Une seule présumée victime est en cause dans ce dossier. Doiron, le visage et la voix de la Sûreté du Québec au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine durant 11 ans aurait posé ces gestes entre le 1 mai et le 30 septembre 1988, à Cloridorme. À cette époque, il n’était pas policier.

Suspendu de ses fonctions par la SQ, Claude Doiron devait quitter pour la retraite. Sa dernière journée comme policier était prévue ce mercredi 28 juin.