La valeur économique d’un orignal a doublé en 16 ans !
La valeur économique d’un orignal est en hausse et en 2017, avec un prélèvement de 27 631 bêtes, ce grand gibier représentait une valeur de 16 324 $.
Depuis, avec la hausse du coût de la vie, sa valeur augmente. En 2001, les chasseurs de ce grand gibier avaient déboursé 134,2 M$ pour 18 363 orignaux prélevés, pour une valeur de 7 310 $. « La valeur économique d’un orignal correspond à la valeur de la dépense moyenne effectuée par les chasseurs pour chaque orignal récolté sur le territoire. Cette valeur exprime le prix que le chasseur a payé pour pratiquer la chasse de l’orignal », devait préciser la Société de la Faune et des Parcs du Québec, dans son étude : « Évaluation de la contribution de la chasse à l’orignal au développement économique des régions au Québec en 2001 ».
Dépenses et emplois!
Les principales dépenses courantes du chasseur d’orignal vont vers l’hébergement, l’alimentation, le transport, le permis, les droits d’accès, les armes, les vêtements et chaussures, les embarcations, le camping, les véhicules; de route et VTT, le chalet; achat-entretien et autres dépenses connexes. « La valeur théorique du cheptel est obtenue en prenant la valeur totale des dépenses effectuées par les chasseurs; résidents et non-résidents, divisée par la récolte et multipliée par le nombre estimé d’orignaux pour chaque catégorie de territoire », précise ce même rapport.
En 2018, selon le ministère, les retombées économiques de la chasse de l’orignal ont été de 192 M$, de 128 M$ pour le petit gibier et de 102 M$ pour le cerf de Virginie. La dépense totale la plus importante, 803 M$, provient des pêcheurs sportifs, suivis de près par les chasseurs, avec 796 M$ et les piégeurs avec des dépenses de 29 M$.
Selon le ministère, les activités de chasse, de pêche et de piégeage créent ou maintiennent 12 250 emplois, dont 6 337, pour la chasse, 5 766 emplois pour la pêche. Le piégeage soutient 147 emplois.
Consultez les chroniques Chasse et pêche de Ernie Wells dans la section chroniques du Journal Le Soir