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Une programmation variée et surprenante pour le Théâtre du Bic

16 productions seront proposées cette saison

D’où son appellation « Voir large », la programmation 2023-2024 du Théâtre du Bic a de quoi plaire à plusieurs publics différents, en proposant un éventail de productions variant de la danse à la lutte.

Un total de 16 productions seront proposées d’ici l’été prochain par le théâtre, au fil d’une saison qu’on promet « festive, délicate, intuitive, brillante et complexe ».

La diversité était le mot d’ordre de l’organisation bicoise à l’élaboration de la programmation, alors qu’une pléthore de styles, de sujets et de procédés artistiques seront explorés.

« La programmation s’appelle Voir large, parce que je pense qu’on a grand besoin d’embrasser, de prendre soin, de protéger, d’inclure, de regarder dans nos angles morts ce qu’on échappe et ce qu’on peut réparer. On a envie de déraciner, mais aussi de rendre hommage à ce qui a été fait avant nous » commente la directrice artistique Marie-Hélène Gendreau.

C’est Le Criard qui donnera le coup d’envoi de la saison le 24 septembre avec une pièce de théâtre musicale s’adressant à un public plus jeune.

Parmi les propositions qui risquent d’être marquantes, mentionnons la pièce Maurice, qui retrace le parcours de l’ex-économiste Maurice Dancause, victime d’un AVC qui l’a laissé aphasique du jour au lendemain.

Écrite par Anne-Marie Olivier, Maurice se veut une expérimentation dramaturgique basée sur les entretiens de l’autrice avec Monsieur Dancause.

Les spectateurs pourront assister à la bouleversante performance le 26 octobre.

Forte d’une distribution relevée, la pièce Ulster American retient elle aussi particulièrement l’attention.

Frédéric Blanchette, Lauren Hartley et Vincent Leclerc, que les amateurs de cinéma ont pu voir dans les séries Léo et Sortez-moi de moi, monteront sur scène pour raconter l’histoire d’une « dramaturge irlandaise montante, un acteur vedette d’Hollywood et un metteur en scène bien établi » qui, à leur rencontre, « ne partagent pas du tout la même vision de la pièce qu’ils doivent réaliser ensemble ».

La saison prendra fin le 1er juin avec Pisser debout sans lever sa jupe, une production pluridisciplinaire offerte par Olivier Arteau qui promet une soirée émancipatrice et décontractée.

Marie-Hélène Gendreau, au centre, a eu la chance de jouer dans la pièce de l’été. (Photo Facebook Théâtre du Bic)

Une surprise

L’équipe du Théâtre s’est permise quelques expérimentations intéressantes, notamment par la présentation d’Agamemnon in the ring, « une réécriture de l’épopée de la Guerre de Troie transposée dans le monde de la lutte ».

Écrite en alexandrins, ponctuée de combats scéniques et accompagnée de chansons d’opéra-rock, la pièce a fait salle comble pour plusieurs représentations au cours de la dernière année à Montréal et devrait combler les spectateurs avides d’histoires épiques et de mise en scène grandiose.

La programmation complète est disponible sur le site web du Théâtre du Bic.

Rappelons que le spectacle d’été du Théâtre a été couvert de succès avec une salle comble et un taux d’occupation global de 87 %.

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