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Prix du CALQ – Artiste de l’année: les finalistes dévoilés

Mathieu David Gagnon, Baptiste Grison et Marie-Hélène Voyer sont les trois artistes retenus
Photo courtoisie Culture Bas-Saint-Laurent

Le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et Culture Bas-Saint-Laurent (CBSL) annoncent les finalistes du Prix du CALQ – Artiste de l’année au Bas-Saint-Laurent.

Le prix vise à reconnaître un.e artiste ou un.e écrivain.e qui se démarque par le dynamisme de son parcours et l’excellence de ses réalisations récentes.

Mathieu David Gagnon (Musique et art sonore), Baptiste Grison (Arts visuels et métiers d’art) et Marie-Hélène Voyer (Arts littéraires et libre) sont les trois finalistes pour l’année 2023.

Le nom du ou de la lauréat.e sera dévoilé le 5 octobre prochain lors du Gala de remise de prix de Culture Bas-Saint-Laurent.

Le prix, assorti d’un montant de 10 000 $, reflète la volonté du CALQ d’offrir un soutien tangible à la carrière de ceux et celles qui contribuent de manière exceptionnelle à la vitalité culturelle de leur région, par leur travail et leur talent.

De plus, CBSL offrira au ou à la lauréat.e une œuvre originale d’un.e artiste ou d’un.e artisan.e. de la région. Le choix du ou de la lauréat.e est déterminé par un jury composé de pairs et coordonné par le CALQ.

Portrait des finalistes

Mathieu David Gagnon – MRC de Kamouraska

Photo courtoisie Marc-Etienne Mongrain – flore-laurentienne.com

Né à La Pocatière en 1988, Mathieu a fait des études en guitare classique, écriture musicale et orchestration, où il s’est notamment intéressé à l’art de fugue et à l’œuvre de Bach.

Il a fait une entrée très remarquée sur la scène musicale québécoise et mondiale avec la création d’un projet unique, Flore Laurentienne, dont il est le compositeur, l’orchestrateur, le réalisateur et le principal musicien.

Marquée notamment par les influences scandinaves, la musique instrumentale de Flore Laurentienne se situe au carrefour du néo-classique, de l’électronique et de l’expérimental. Saluée par la critique et récompensée par de nombreux prix, elle allie à la maîtrise de la composition un sens renouvelé du lyrisme.

La musique de Flore Laurentienne a été reprise dans plusieurs productions culturelles, dont le défilé de la maison Chanel à Paris et une série documentaire radiophonique sur l’œuvre de Jean-Paul Riopelle à Radio-Canada.

Baptiste Grison – MRC de Rimouski-Neigette

Photo courtoisie Baptiste Grison et Yves Lavoie – Facebook

Artiste des arts visuels et médiatiques, Baptiste arpente et expérimente constamment le territoire, à commencer par celui du Québec maritime, où il a élu domicile.

Engagés et poétiques, ses projets interrogent des espaces naturels à travers le prisme des histoires que nous y construisons. Cela prend la forme d’œuvres web, d’installations vidéos ou de cinéma expérimental, avec une prédilection pour les collaborations avec des artistes et des scientifiques de tous horizons.

Il a étudié l’histoire de l’art au premier cycle universitaire et détient une maîtrise en arts visuels, et s’essaie à l’occasion au commissariat d’expositions et à l’écriture de textes critiques.

Marie-Hélène Voyer – MRC de Rimouski-Neigette

Photo courtoisie Marie-Hélène Voyer – Facebook

Née au Bic en 1982, Marie-Hélène est titulaire d’un doctorat en études littéraires à l’Université Laval. Elle enseigne la littérature et la création littéraire au Cégep de Rimouski.

Poète et essayiste, se décrivant elle-même comme une hantée sereine, elle mène ses chantiers d’écriture autour des thèmes de la ruine, du territoire et de l’inquiétude.

Son premier recueil de poésie, Expo habitat (finaliste au Prix des libraires), est paru à la Peuplade en 2018. Dans cette cavale poétique et géographique à travers les paysages du Bas-St-Laurent, elle fait l’inventaire des lieux qui ont forgé son regard et dénonce en filigrane nos démissions et nos paradoxes quant à l’occupation du territoire.

Sa thèse de doctorat, Terrains vagues, dresse un panorama des représentations de l’espace incertain qui traverse les littératures française et québécoise contemporaines.

Elle a récemment publié l’essai L’Habitude des ruines, un plaidoyer contre l’oubli et la laideur dans le paysage bâti du Québec, de même que Mouron des champs, un recueil de poésie qui dessine un
hommage aux lignées de femmes oubliées qui ont bâti le Québec.

Elle a reçu cette année le Prix des libraires du Québec dans la catégorie Essai et Poésie pour ces deux œuvres.

Rappelons que CBSL procédait la semaine dernière au dévoilement des finalistes au Prix Artiste – Carrière émergente.

Mélissa C. Pettigrew, Mathieu Savoie et Bobby Valérie sont les trois artistes retenus pour cet honneur.

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