Simon Croz: « C’est inhumain » dénonce Maxime Blanchette-Joncas
Le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques veut continuer à se battreLe député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques Maxime Blanchette-Joncas dénonce vivement la suspension du permis de travail de Simon Croz, menacé d’expulsion du Canada par le gouvernement fédéral.
Le ministère de l’Immigration canadien refuse à l’ex-directeur général du cinéma et centre de production Paralœil en raison d’erreurs administratives, une situation décriée par plusieurs intervenants de la classe politique bas-laurentienne, dont Maxime Blanchette-Joncas.
« Je me suis battu et je vais continuer de me battre. Je ne lâcherai pas la serviette. C’est une situation déplorable. Cette personne-là est intégrée dans notre région. Monsieur Croz est reconnu par ses pairs dans le milieu culturel, c’est quelqu’un qui est prêt à travailler, mais qui est incapable de le faire depuis maintenant près de trois mois. Il doit subvenir à ses besoins à ceux de sa famille. C’est inhumain et impensable. On demande l’indulgence du gouvernement fédéral pour lui permettre de rester ici », plaide-t-il.
Des lacunes soulevées au fédéral
Par ailleurs, le député bloquiste soulève une autre lacune dans la gestion administrative fédérale.
« Le gouvernement demande à Simon Croz de pratiquement s’exiler et de faire des démarches à l’extérieur du pays. Ce que je suis incapable de m’expliquer, c’est le fait qu’il soit beaucoup moins long et compliqué de compléter des démarches administratives de la sorte (permis de travail) à l’extérieur des frontières canadiennes. De plus, les dossiers d’immigration sont deux fois plus longs à traiter quand on les fait à partir du Québec qu’à partir des autres provinces du Canada. »
Maxime Blanchette-Joncas rappelle que le gouvernement provincial a déjà approuvé Monsieur Croz par l’entremise d’un certificat de sélection du Québec.
« Québec est d’accord pour l’avoir, il nous reste à attendre encore une fois après le fédéral. J’ai déjà eu des contacts avec le cabinet du ministre de l’Immigration. Il y a eu un changement ministériel pendant la période estivale. Je continue de faire pression pour trouver une solution à court terme parce qu’on n’a pas le luxe de refuser un travailleur qualifié et respecté », conclut-il.
Rappelons qu’une pétition a été publiée en ligne jeudi dernier sur change.org pour forcer la main au gouvernement fédéral. Déjà plus de 11 000 signatures ont été enregistrées.
Il est possible de la signer dès maintenant en cliquant le lien suivant: Simon Croz doit rester au Canada !