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 » Le prolongement de la 20, ça passe par Québec  »

Harold LeBel
Harold LeBel (Photo journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Les échanges entre les candidats aux élections fédérales concernant l’autoroute 20 font sourire le député de Rimouski à l’Assemblée nationale du Québec, Harold Lebel.
La candidate du Parti conservateur, Nancy Brassard-Fortin, et, avec plus de réserve, la candidate libérale Chantal Pilon, ont tour à tour abordé le sujet du prolongement de l’autoroute de Trois Pistoles vers Rimouski. Les conservateurs se sont engagés à réaliser le projet tant attendu qui approche maintenant le milliard de dollars, tandis que Mme Pilon a simplement rappelé qu’elle connaissait bien le dossier et était favorable au projet, notamment pour y être intervenue à plusieurs reprises comme présidente de la Chambre de commerce et de l’industrie de Rimouski-Neigette. Elle a aussi rappelé que le dossier est d’abord de juridiction québécoise et doit être inscrit au programme québécois des infrastructures (PQI).
C’est un peu ce qui agace le député péquiste.  » C’est fou raide comme situation, tout ce qui se dit. Le prolongement de la 20, c’est à Québec que ça se passe. Un candidat ou une candidate aux élections fédérales dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques peut bien crier et promettre tout ce qu’il ou elle veut, ce n’est pas parce que son parti en a décidé ainsi que ça se fera. Si ce n’est pas inscrit au PQI, c’est de la frime et pour l’heure, ce n’est pas le cas et c’est ce que c’est: de la frime. Le Premier ministre Legault s’est récemment engagé à réinscrire le projet dans le PQI, mais ce n’est pas encore fait officiellement. Après, il faudra des travaux techniques, des études et une consultation du Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Il faudra un consensus, une acceptation sociale. Cela prendra encore six, huiit ou 10 ans  », déclare-t-il.
Pour M. LeBel, la fameuse question du pont de la rivière Trois-Pistoles, qui poserait problème en raison de ses coûts évalués à plus de 200 M$, il y a quatre ou cinq ans, ne sert que les détracteurs du projet.  »Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Ce n’est pas un enjeu et ce n’est pas un obstacle si important.  »
Un seul rapport d’impôt
Par ailleurs, quant à la proposition conservatrice de produire un seul rapport d’impôt au Québec, le député LeBel rappelle que le Parti québécois et le Bloc québécois ont tous les deux mis leur pied à terre concernant ce dossier, y étant tous les deux favorables,  » il y a même plusieurs années. »

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