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Nouvelle de 18 h

Plaidoyer pour que riment fiscalité et laïcité

Les résidents de Rimouski-Neigette se rapprochent chaque jour peu à peu de la liberté d’avant la crise. ( Photo: courtoisie Armand Dubé )

Un citoyen bien connu du district Sainte-Blandine à Rimouski, Marius Brisson, met son grain de sel dans le débat sur la laïcité.

Monsieur Brisson avoue être tombé de sa chaise quand il a pris connaissance d’un texte du Journal de Montréal, dimanche, à l’effet qu’un prêtre avait réussi à faire passer sa maison pour un presbytère afin de ne pas payer de taxes municipales. Cela a suscité un débat auquel l’ancien conseiller municipal souhaite participer.

Métal du Golfe_VF

Il s’est adressé par écrit au ministre responsable de la laïcité, Simon Joli-Barrette.

Voici des extraits de la lettre en question :

« Un article du Journal de Montréal de ce matin a mis en relief une situation que nous vivons et qui devrait être corrigée. »

« Des religieux et plusieurs communautés ne paient pas de taxes foncières et, en plus, des directeurs et membres de ces communautés paient moins d’impôts que les autres travailleurs. Cette situation provient d’une vieille loi qui n’a jamais été amendée et qui n’a plus sa raison d’être… »

Société laïque

« Étant donné que nous sommes une société laïque, il n’y a plus de justifications et on peut se demander pourquoi ( ces gens ) ne devraient pas payer leurs taxes comme toutes les personnes vivant au Québec. »

« J’ai confiance que vous prendrez action afin de corriger cette situation injuste pour tous les autres contribuables de la société québécoise. Toute personne est libre de croire à un « être imaginaire » si elle le désire mais les autres concitoyens n’ont pas à payer pour les croyances de l’un et de l’autre. »

« Je sais qu’au gouvernement, on a l’habitude de répondre que « la lettre recevra toute l’attention du ministre » et qu’ensuite, on la fout à la poubelle, mais j’espère que cette fois, quelqu’un saura y donner suite, car je ne suis pas le seul à avoir dénoncé cette situation », confie monsieur Brisson au journal le soir.

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