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Après la 20, le vieux pont!

Un autre projet routier majeur s'annonce, au centre-ville de Rimouski
Le pont de la route 132, qui donne accès au centre-ville de Rimouski. (Photo: courtoisie, Armand Dubé)

La patience des automobilistes qui habitent dans la partie Ouest de Rimouski sera mise à l’épreuve deux fois plutôt qu’une, d’ici les cinq prochaines années.

Alors que le ministère des Transports du Québec confirmait récemment la réalisation de travaux d’asphaltage sur l’autoroute 20, de la route 232 à la sortie de la montée Industrielle et Commerciale, pour l’été prochain, on apprend également que des travaux majeurs sont prévus sur le vieux pont de la route 132, d’ici trois à cinq ans.

Les travaux sur l’autoroute 20 nécessiteront un déplacement de la circulation vers le boulevard Saint-Germain/René-Lepage pendant une période pouvant aller jusqu’à un mois. L’achalandage est déjà de 15 000 véhicules par jour. Il pourrait s’en ajouter 10 000 en raison de ce détour temporaire.

Travaux majeurs

Pour ce qui est du plus vieux pont routier enjambant la rivière Rimouski, le coût n’est pas encore évalué mais lorsqu’il est question d’infrastructures de ce genre on parle souvent en dizaines de millions $. Par exemple, les travaux sur le pont Bergeron, sur la route 132, à Grand-Métis, sont évalués à une facture se situant entre 20 M$ et 30 M$.

« Nous sommes dans la partie avant-projet, donc, dans les travaux préliminaires, mais bien en vue de travaux qui vont consister en une reconstruction complète du tablier, des poutres et de la dalle, donc directement sur la voie sur laquelle on circule. Le projet comprend également la réfection des unités de fondation et le remplacement des appareils d’appui et des glissières de sécurité. C’est une reconstruction assez importante », explique Sophie Gaudreault, porte-parole de Transports Québec au Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Les Îles.

Sécuritaire

« On ne parle pas d’une reconstruction complète, dans le sens où on le mettrait à terre et qu’on referait tout, sauf que c’est quand même majeur, car on a beaucoup de choses à faire. Le pont a manqué d’amour, comme on dit souvent. À l’heure actuelle, il est sécuritaire. Il ne faut pas que les gens s’en inquiètent », insiste madame Gaudreault.

« Le coup d’œil sur les bases et la structure en général ne donne pas cette impression, mais les gens n’ont aucune crainte à avoir quant à sa sécurité. Le ministère des Transports effectue son inspection chaque année pour s’assurer qu’il demeure sécuritaire. Des travaux de conservation ont été réalisés en 2017 et en 2018, justement en attendant le projet complet. C’est un ouvrage qui a été construit en 1951. En 1974, il a été élargi à quatre voies comme il est actuellement », explique aussi la conseillère en communications.

Par ailleurs, dans les travaux à compléter, il faudra s’assurer de la conformité des travaux au plan environnemental, ce qui nécessitera l’émission d’un permis après étude.

Plan de circulation

 Transports Québec se préoccupe par ailleurs des futurs impacts de ces travaux sur la circulation à Rimouski.

« On sait que c’est un secteur névralgique. Au début et en fin de journée, il y a beaucoup de gens qui passent sur ce pont. Le ministère est en communication avec la Ville pour s’assurer de bien planifier les travaux dans un cas comme celui-là. On sait qu’il y aura des impacts sur la circulation mais il faut faire en sorte qu’il y en ait le moins possible. »

« Nous pourrons nous assurer qu’il y ait une voie de circulation dans chaque direction en tout temps pendant les travaux, car il y a habituellement quatre voies sur le boulevard. Aussi, on alternera les côtés où seront concentrés les travaux, en fonction des variations de la circulation selon les heures de trafic. On va tenir compte de la direction la plus achalandée », note aussi Sophie Gaudreault.

L’état du pont s’est passablement dégradé depuis cette prise de vue, il y a 10 ans. (Photo: Pierre Michaud-archives)
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