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Il fait froid dans votre logement?

Tolérance zéro pour l’insalubrité et le manque de chauffage
(Photo: Unsplash photos)

Les locataires sont invités à faire les bons choix face aux impacts de l’hiver sur le confort de leur logement.

Le coordonnateur du Comité Logement Rimouski-Neigette (CLRN), Guy Labonté, invite les locataires à adopter une attitude de tolérance zéro s’ils sont confrontés à un manque de chauffage qui serait le fruit de la négligence d’un propriétaire n’assumant pas ses responsabilités.

L’hiver affecte indéniablement les différents types d’habitations mais à différents degrés selon la qualité de leur conception et de leur entretien. « Un manque de chauffage peut provenir d’un système de chauffage/thermostat déficient, d’un manque d’isolation, d’une fenestration défectueuse ou d’un manque d’entretien en général », note monsieur Labonté.

Mauvais choix

« Tout comme pour des problèmes d’insalubrité (champignons, moisissures, par exemple), il ne faut pas hésiter à faire valoir ses droits. Demander à un propriétaire de corriger ces lacunes, ce n’est pas la même chose que de réclamer la rénovation de son logement. Si vous hésitez à le faire par crainte de voir votre loyer augmenter, vous faites un mauvais choix. Si on doit se rendre au dépôt d’une plainte, ça relève de la Division permis-inspection de la Ville de Rimouski », précise aussi Guy Labonté.

Quand un propriétaire propose des travaux de rénovation à son locataire, c’est différent. « Ça peut être avantageux ou non, cela dépend des cas. Je dirais que chaque situation est différente. On a vu des loyers passer de 50 $ à 900 $ par mois à la suite de travaux de rénovation importants. Si ces travaux lui sont profitables et qu’il a les moyens d’absorber la hausse du loyer, c’est au ménage de juger s’il veut en profiter ou non. »

Dures statistiques

Les statistiques concernant les personnes qui ont de la difficulté à se loger reflètent une misère dont l’ampleur demeure étonnante. Sur le territoire du CLRN, 2 900 ménages doivent consacrer 30% et plus de leur budget mensuel au logement; 1 200, plus de 50 % de leur budget et 480 personnes ou ménages voient 80 % et plus de leurs finances être accaparé par leur besoin d’être hébergé.

Les organismes qui revendiquent plus de logements abordables et sociaux par souci d’une meilleure répartition de la richesse soulignent que le revenu moyen du ménage locataire est de 31 000 $ par année, comparativement à 78 000 $ pour un ménage propriétaire.

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