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Nouvelle de 18 h

La motoneige : moteur économique au Bas-Saint-Laurent 1 de 2

Motoneige, Denis Langevin
Le président du Club sportif populaire du Bas-Saint-Laurent, Denis Langevin. (Photo journallesoir.ca)

L’apport économique que génère l’industrie de la motoneige est essentiel le Bas-Saint-Laurent… et pour toutes les autres régions du Québec où la pratique de ce loisir est depuis des décennies incrustée dans les mœurs de milliers d’adeptes.

Le premier vice-président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (F.C.M.Q.), Denis Langevin, indique que près de 22 millions de dollars ont été injectés dans l’économie régionale en retombées directes au cours de la dernière année par les motoneigistes venus du Québec, de l’Ontario et des États-Unis.

Ces données ne font pas mention de l’apport économique supplémentaire provenant des Européens ou Asiatiques qui sont aussi de friands consommateurs de cette activité hivernale.

Ces chiffres ont été dévoilés par l’organisme Tourisme Bas-Saint-Laurent en novembre dernier à la suite d’une enquête sur les voyages de motoneigistes à l’hiver 2019, enquête qui a débouché sur ce rapport très révélateur.

Seulement au Bas-Saint-Laurent, on a enregistré 79 324 nuitées dans les établissements hôteliers ou gîtes d’accueil pour motoneigistes au cours de la saison 2019.

« La motoneige est la plus importante activité hivernale au Bas-Saint-Laurent, explique M. Langevin, mais un autre impact, moins visible celui-là, touche les petites communautés rurales, qui bénéficient aussi des retombées de cette industrie. »

M. Langevin cite en exemple le centre de ski de Biencourt qui pourrait difficilement opérer sans l’apport des motoneigistes qui se réunissent en grand nombre en ce lieu de relais.

15 clubs de motoneigistes au Bas-Saint-Laurent

La région du Bas-Saint-Laurent compte 15 clubs de motoneigistes regroupant 4 200 membres. Il vaut la peine de les identifier : Club sportif populaire du Bas-Saint-Laurent à Rimouski, L’Étang du moulin (Saint-Eugène), la Coulée (Saint-Fabien), les Pistolets (Trois-Pistoles), les Verlois (L’Isle-Verte), les Déserteurs (Cacouna), les Aventuriers (Rivière-du-Loup), les Amis de la forêt (Saint-Antonin), les Belles pistes du Rocher Blanc, les Loups et les Hibous au Kamouraska, les Explorateurs du Mont Bleu (Témiscouata et Kamouraska), les Chevaliers des frontières (Pohénégamook), le Club de motoneiges du Témiscouata et le Club les 4 sentiers, ce dernier regroupant les motoneigistes de l’est du Témiscouata.

Même si ces trois MRC font partie de la région administrative du Bas-Saint-Laurent, la Matanie, la Mitis et la Matapédia font partie de l’association de la Gaspésie.

Tous les membres des clubs du Bas-Saint-Laurent se partagent 1 800 kilomètres de sentier dans ce territoire s’étendant de Rimouski jusqu’à La Pocatière et du fleuve jusqu’aux frontières du Nouveau-Brunswick et du Maine.

Croissance continue

La région du Bas-Saint-Laurent est la plus petite en termes de territoire et de nombre de membres. Elle est néanmoins celle où on enregistre la plus importante croissance depuis quatre ans. En effet, au 9 décembre dernier, le nombre de membres avait augmenté de 6,6 % par rapport à l’année 2018-2019. À l’échelle provinciale, cet accroissement se traduit par une hausse de 3,3 %.

Par ailleurs, la région la plus importante au Québec en ce qui a trait au territoire et au nombre de membres est celle du Saguenay – Lac-Saint-Jean avec ses 3 777 kilomètres de sentiers. À surveiller la 2e partie de ce reportage le 5 janvier à 18h00

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