Harold LeBel souhaite être député jusque en 2026… au moins!
Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale, Harold LeBel, confirme en primeur au journal le soir qu’il sollicitera un troisième mandat à l’issue de celui-ci.
Ayant pris du repos et du recul, celui qui a été élu une première fois en 2014 et réélu en octobre 2018 annonce en entrevue exclusive qu’il se présentera en 2022. Il réalise que tous les dossiers mis en branle sous ses différents mandats auront besoin de temps pour aboutir, mais il se dit prêt à se battre et à talonner le plus récalcitrant des ministres pour arriver à ses fins.
« J’ai pris un bon mois, tranquille, pour réfléchir. Je m’enligne pour les trois prochaines années comme un gars qui veut réaliser des affaires, mais qui se prépare aussi pour un troisième mandat. C’est une grosse décision mais je suis très motivé et impliqué. Je nous sens prêts, mon équipe et moi. Nous venons de recruter Annie Saint-Laurent pour compléter notre bureau de Rimouski avec Samuel Ouellet et Marie-Josée Chassé. Nous avons fait le tour de nos dossiers et on s’enligne pour faire ce qu’il y a à faire dans ce mandat-ci ET pour préparer le prochain, parce qu’on a encore bien des projets », déclare Harold LeBel.
Un élan avec les aînés
Monsieur LeBel aurait donc presque sept ans devant lui s’il est réélu. C’est peu, compte tenu de tous les dossiers qu’il entend traiter, notamment aux plans de l’amélioration du bien-être des aînés, de la lutte à la pauvreté, de la qualité de vie en milieu rural, des services de santé, de l’éducation, du patrimoine, de la culture et des relations avec le milieu municipal. Il y en a un récent dans le lot, qui lui donne une poussée dans le dos!
« Le colloque sur le bien-être des aînés a été un grand succès. C’est très motivant, mais ça oblige à faire un suivi serré, car il y a eu plusieurs résolutions très importantes à mes yeux. Nous sommes là-dessus actuellement. Il y aura un suivi et il y aura des résultats », assure Harold LeBel.
La Fondation Saputo propose son aide
Autre grosse nouvelle : la Fondation Saputo a « vu aller » le député de Rimouski dans les dossiers sociaux et des aînés, lors de colloques à Montréal et à Québec, et lui a proposé son aide. Des liens pourraient être établis entre cette fondation et l’UQAR, par exemple, pour financer la mise en œuvre d’une recherche en particulier visant à favoriser la qualité de vie des aînés au Bas-Saint-Laurent.
« Cette fondation a réuni beaucoup d’argent pour nous aider à organiser le colloque. Mais encore, elle vient de m’interpeller pour me demander mon avis sur ce qu’elle pourrait faire pour nous aider encore. Cette fondation veut s’impliquer dans le dossier des aînés, mais le faire différemment des autres. C’est important, parce qu’au Bas-Saint-Laurent, une personne sur quatre a 65 ans ou plus. Dans 10 ans, l’ensemble du Québec en sera là. Il y a d’autres partenaires dans ce dossier : le milieu scolaire, le monde municipal, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) et l’UQAR. Il y aura des rencontres bientôt. Nous allons essayer d’organiser tout ça. Cela offre de belles perspectives », explique monsieur LeBel.
« Ce qu’on pourrait faire face au vieillissement est une chose, mais il y a aussi plein d’autres choses à faire pour les prochaines années », précise aussi le député.
NDLR : Le journal le soir consacrera sa nouvelle de 18 h à la « liste d’épicerie » du député LeBel.