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Maxime Blanchette-Joncas : un jeune vétéran de la politique

Maxime Blanchette-Joncas attend impatiemment la nouvelle session aprlementaire. (Photo: Journal Le Soir, archives)

Le 21 octobre 2019 restera une date mémorable pour Maxime Blanchette-Joncas et pour de nombreux autres jeunes politiciens québécois qui ont bravé un fort vent de face et permis au Bloc Québécois de retrouver ses titres de noblesse à Ottawa.

Trente-deux députés du Bloc siègent maintenant à la Chambre des Communes contre 10 après l’élection de 2015 et quatre en 2011. Toute une résurgence pour un parti politique que l’on disait mort, sinon moribond.

Maxime Blanchette a été élu dans Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques avec plus de 4 000 voix d’avance sur le député sortant du NPD, Guy Caron, qui avait été élu en 2015 et 2011.

La politique dans les veines

Le député âgé de 30 ans dit avoir toujours été tenté par la politique. Son entrée dans l’arène politique n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une longue implication dans des dossiers d’intérêt public, que ce soit dans les secteurs culturel ou socioéconomique. Il a d’ailleurs été président de l’aile jeunesse régionale au Parti Québécois en 2015-2016, ce qui lui a permis de côtoyer les Harold Lebel, Pascal Bérubé, Michel Lagacé, Vincent Couture, etc. De 2017 à 2019, le diplômé de l’UQAR en administration des affaires et gestion de projets a travaillé à la Banque de développement du Canada (BDC). Il était tout récemment directeur général adjoint à la municipalité de L’Isle-Verte. Il a aussi travaillé chez Telus où il a œuvré au sein du syndicat pour représenter ses collègues dans leurs revendications.

Côté implication sociale et communautaire, Maxime Blanchette-Joncas a été ou est toujours un joueur actif au Club Lions, à la Librairie l’Alphabet, à la SNEQ, à la Jeune Chambre de Rimouski et chez Coalition Urgence rurale.

Un bon pressentiment

Dans la mi-vingtaine, Maxime Blanchette-Joncas se voyait déjà dans la peau d’un politicien. Son souhait allait devenir réalité en août dernier à la suite d’une rencontre avec le nouveau chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, à Chambly. « Il était très réceptif à ma candidature. Il connaissait bien les députés Harold Lebel et Pascal Bérubé et moi, je connaissais bien ma région. Ça concordait réellement avec ses aspirations. Mais il fallait faire les choses dans le bon ordre ! »

Le jeune député indique par là qu’il fallait réorganiser une équipe de campagne rapidement. L’exécutif du Bloc dans Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques était inactif depuis trois ans. « Mais j’avais un bon pressentiment malgré tous les sondages négatifs. Je croyais vraiment en nos chances ! »

Depuis sa rencontre avec le chef en début août et son investiture le 8 septembre où il fut officiellement confirmé candidat du Bloc Québecois dans la circonscription, il a travaillé d’arrache-pied afin de réactiver l’exécutif du parti. Les Grégoire Bérubé, Harold LeBel, Pascal Bérubé, Solange Charest, Claude Guimond et Paul Crête ainsi que Alex April et Armor Dufour, dans le Témiscouata, furent donc mis à contribution. « Nous avons rassemblé des gens d’expérience et des jeunes. Tous ceux qui nous croyaient morts à la mi-août ont eu la surprise de nous voir rebondir. Ce retournement, nous le devons à une équipe de bénévoles incroyable ! »

Son investiture eut lieu à Rimouski devant 125 personnes très enthousiastes, dont de nombreux jeunes qui se réappropriaient le Bloc Québécois, pour reprendre son expression. « Nous étions prêts. Les choses se sont déroulées très vite par la suite. Je savais très bien qui j’affrontais en Guy Caron qui l’avait emporté par plus de 11 000 voix en 2015. Guy en était à sa sixième élection sous les couleurs du NPD. »

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