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Nouvelle de 18 h

La santé devrait bientôt mieux se porter

En région et en milieu rural; investissement de 1,2 M$
L’organisme estime que le plan vise uniquement les CHSLD. (Photo: Pierre Michaud- archives)

La nouvelle Chaire de recherche sur la santé en milieu rural lancée ce matin, à l’UQAR, grâce à un partenariat novateur et exemplaire, est le prélude à une série d’actions qui viendront améliorer la situation globale de la santé et des services sociaux, dans la région.

C’est ce qui ressort notamment de ce lancement auquel a assisté le journal le soir, ce matin, à Rimouski.

Une collaboration entre les Centres intégrés de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches, TELUS et l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) permet la création de la Chaire.

Celle-ci s’inscrit dans une approche interprofessionnelle et est dirigée par deux spécialistes de l’organisation des soins et des services sociaux et des pratiques professionnelles en milieu rural. Ce sont la professeure en sciences infirmières Lily Lessard, du campus de l’UQAR à Lévis, et la professeure en travail social Marie-Hélène Morin, du campus de Rimouski.

La Chaire bénéficie d’un financement de plus de 1,25 M$ sur cinq ans, grâce au soutien de TELUS (250 000 $) et des deux CISSS (500 000 $ chacun).

Formation médicale

« Je me réjouis de la création de cette Charte qui s’inscrit dans la foulée du grand projet de développement de la formation médicale et professionnelle clinique, en région, pour lequel l’UQAR est un partenaire de premier plan », indique la présidente et directrice générale du CISSS Bas-Saint-Laurent, Isabelle Malo.

Expertise de proximité

Le partenariat démontre, selon madame Malo, « Notre volonté de développer une expertise de proximité, en soins et services sociaux, en région. Les soins de santé que nous offrons en région doivent être mieux adaptés à notre réalité. Nous devons réfléchir et intervenir pour une prise en charge des clientèles vulnérables, en région et en milieu rural. Nous devons également viser le rehaussement de la qualité des soins de santé et de services sociaux, ainsi que le recours aux services de santé plus lourds. Notamment, en travaillant davantage sur la prévention. »

La professeure Marie-Hélène Morin, à l’extrême-droite, explique quelques objectifs de la Chaire, sous le regard attentif de Raymond Lacroix, Isabelle Malo et Jean-Pierre Ouellet. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Le programme de formation médicale décentralisé verra par ailleurs le jour en 2022 dans notre région et madame Malo avoue y fonder de « grands, très grands espoirs. »

Importance capitale

« L’amélioration et la continuité des soins et des services sociaux sont d’une importance capitale pour TELUS, d’autant plus quand il s’agit des régions du Québec », insiste le vice-président de TELUS, livraison des solutions spécialisées et soutien de TELUS, Raymond Lacroix, pour qualifier l’implication de son entreprise.

Jean-Pierre Ouellet (UQAR), Isabelle Malo (CISSS Bas-Saint-Laurent), Marie-Hélène Morin (Chaire de recherche) et Raymond Lacroix (TELUS). (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

« Cette chaire de recherche fait suite à un partenariat novateur, une collaboration qui facilitera le transfert des connaissances vers les populations rurales, les intervenants de la santé et des services sociaux et les décideurs. L’UQAR est profondément enracinée dans les régions qu’elle dessert et cette nouvelle chaire sera bénéfique pour les populations qui y résident », ajoute le recteur de l’UQAR, Jean-Pierre Ouellet.

Pour donner une idée au grand public du travail de la Chaire, qui vient accentuer ainsi le positionnement de l’UQAR dans le domaine de la santé et des services sociaux, on se penchera sur des problèmes comme la détresse psychologique des producteurs agricoles et l’isolement des personnes âgées. Par la suite, les informations recueillies par les chercheurs serviront à des interventions pratiques.

« Plusieurs travaux sont à faire, Nous allons prendre en considération les conditions de vie et les caractéristiques qui se retrouvent dans les milieux ruraux de Chaudière-Appalaches et du Bas-Saint-Laurent. Par exemple, on va regarder la situation des proches aidants. Les cas très techniques doivent venir dans les grands centres souvent, mais il y a aussi le quotidien. Nous en sommes à l’étape de travailler la programmation scientifique avec nos partenaires », conclut madame Morin, cotitulaire de la Chaire.

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