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Retour en Cour des agents correctionnels accusés de trafic de stupéfiants

Les agents correctionnels à l’Établissement de détention de Rimouski, Marc-Antoine Demers et Pierre-Yves Albert, qui font face à plusieurs accusations en matière de stupéfiants, ont demandé lundi à Rimouski le report de leurs dossiers au 28 février.

Ce report à la même étape, soit celle de l’orientation, a été demandé par la Défense puisque l’avocat des accusés, Me Yves Desaulniers, est impliqué dans le procès de Patrick Chénard pour agressions sexuelles qui se poursuit pour une deuxième semaine au palais de justice de Rimouski.

Les deux accusés sont relevés provisoirement de leurs fonctions sans solde depuis le 6 septembre. « Le 3 septembre, les deux employés ont été informés par écrit qu’ils étaient relevés provisoirement de leurs fonctions avec solde en date du 31 août, soit le jour de l’arrestation. Le 6 septembre, suite à la réception des documents officiels précisant la nature des chefs d’accusation portés à leur endroit, ceux-ci ont été informés par écrit qu’ils étaient relevés provisoirement de leurs fonctions sans solde », signale la relationniste à la Direction des communications du ministère de la Sécurité publique, Louise Quintin.

Les deux accusés ont été remis en liberté sous condition dans les jours suivant leur arrestation.

« L’enquête policière tend à démontrer que les deux individus, agents des services correctionnels à cet établissement, effectuaient des activités de trafic de stupéfiants au sein de celui-ci. Des perquisitions exécutées aux domiciles des suspects ont par ailleurs permis de saisir près de 135 comprimés de méthamphétamine, environ 285 grammes de résine de cannabis ainsi que près de 15 grammes de cannabis en vrac », rapportait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au moment des arrestations.

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