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Nouvelle de 18 h

Rimouski négocie avec Suncor pour améliorer la sécurité

Terminal pétrolier à Rimouski-Est
La présence du terminal pétrolier si près des résidences suscite beaucoup d’inquiétude à Rimouski-Est depuis longtemps. (Photo: Pierre Michaud-archives)

Le maire de Rimouski, Marc Parent, soutient que la Ville va poser d’autres gestes pour améliorer la sécurité des citoyens de Rimouski-Est.

Monsieur Parent réagit en ce sens à la suite de l’intervention d’un citoyen, Bertrand Maheux, lundi, à l’assemblée régulière du conseil. Des citoyens de Rimouski-Est comme celui-ci se préoccupe de leur sécurité en raison de la présence d’un terminal pétrolier dans leur secteur. Celui-ci suscite le va-et-vient de camions transportant de l’essence.

Il y a donc un aspect trafic lourd qui les inquiète mais aussi l’aspect transport de produits dangereux. L’Histoire de Rimouski-Est fait en sorte que de nombreuses compagnies utilisaient le port comme lieu de transit pour l’essence. Il y a eu jusqu’à une demi-douzaine de réservoirs sur le territoire de Rimouski-Est. Il en reste un. La Ville a mis sur pied un plan de revitalisation du secteur dont certains volets visent à améliorer la sécurité des habitants.

Détournement

« Les travaux réalisés par la Ville et terminés à la fin de 2019 ont permis le prolongement de la rue de l’Expansion. Notre comité de citoyens considère que c’est un projet dont l’exécution a été exceptionnelle. Il resterait 40 % à 50 % à faire. Je voulais vous signaler notre appréciation. Ces travaux ont permis de raccorder la rue Goulet et l’avenue Lebrun. Cela a permis aussi de fermer la limite du périmètre urbain. Les camions lourds sont maintenant détournés par la montée Industrielle et la rue de l’Expansion », explique d’abord monsieur Maheux.

« Il n’y a plus de camionnage lourd près de l’école et on demandait ça depuis un certain nombre d’années. On parle d’une centaine de camions par jour. C’est aussi le cas pour le trafic de camionnage Relais Nordik et de Banville et Coulombe. C’est un progrès substantiel. Mais il reste des travaux à compléter, pour la sortie des camions d’essence. Est-ce que la Ville et Suncor ont un calendrier de travaux pour faire sortir dorénavant ses camions sur la rue de l’Expansion (dans le parc industrie) et y a-t-il montant budgété pour réaliser ces travaux? », a-t-il demandé.

Bertrand Maheux, au micro. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Beaucoup à faire

« Merci pour vos observations. On s’entend tous pour améliorer la sécurité mais il reste malheureusement beaucoup à faire pour atteindre les objectifs qu’on s’est fixés afin de séparer l’aspect industriel de l’aspect résidentiel, amener la tranquillité que les résidents de Rimouski se doivent d’avoir. Il y a des discussions avec Suncor sur son implication (dans le plan de revitalisation) mais elles demeurent confidentielles. Ça progresse mais pas aussi vite qu’on le souhaiterait », a répondu le maire Parent.

« Nous discutons avec Suncor et nous essayons de trouver des alternatives qui amènerait les camions non plus à circuler par la rue Lebrun dans la section au Nord mais bien en circulant par le parc industriel. On le fera dans deux phases, une en passant par la rue Lebrun pour atteindre la rue du Havre et déboucher sur la route 132 », a ajouté le directeur général, Claude Périnet.

Acceptabilité

« À l’heure actuelle, on est confronté à des problématiques de temps, particulièrement en hiver. Ça suscite des inquiétudes chez Suncor. On a apporté des modifications à nos plans pour permettre une meilleure acceptabilité de sa part. On a eu des échanges là-dessus et nous ont demandé des documents additionnels. Nous sommes à compléter notre documentation cet hiver pour ensuite conclure notre négociation. On n’a pas de résultats tangibles à annoncer à ce stade-ci mais ce qu’on souhaite c’est que la majorité des camions passent par le parc industriel. On doit toutefois garder la possibilité d’avoir un accès par le côté Nord, dans certaines circonstances. Il se pourrait que nous y installions une barrière métallique amovible », a aussi précisé monsieur Périnet.

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