De la facilitation pour un port d’arme dangereux
Reconnu coupable de voies de fait graves par un jury au terme d’un procès de deux semaines en Cour Supérieure, Yohan Tardif-Joubert, 28 ans, de Rimouski, fait aussi face à une accusation de port d’une arme dans un dessein dangereux à la Cour du Québec.
Ce type d’accusation n’étant pas admissible à un procès devant jury. Il était de retour devant la Cour du Québec lundi pour fixer une date de procès. Les deux parties ont plutôt demandé une conférence de gestion avec un juge ce vendredi 31 janvier.
Dans le dossier principal, les représentations sur la peine auront lieu le 7 février pour potentiellement un prononcé de la sentence le 21 février.
Yoan Tardif-Joubert était sans antécédent judiciaire au moment des événements survenus en fin de soirée le dimanche 5 août 2018. Il s’est alors rendu au domicile de la victime pour aller chercher sa conjointe. Le propriétaire des lieux et ex-conjoint de la conjointe de l’accusé demande alors à l’accusé de partir. Une dispute éclate et l’accusé tombe au sol. Craignant pour sa sécurité, il assène sept coups de couteau à la victime.