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Nouvelle de 18 h

La retraite a réservé de grandes surprises à Serge Demers

Maintenant résident de Lac-des-Aigles et plus actif que jamais
Serge Demers est maintenant un fier producteur forestier, à Lac-des-Aigles. (Photo: courtoisie)

L’ancien directeur de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER), Serge Demers, ne s’attendait pas à être où il est aujourd’hui, à Lac-des-Aigles, lorsque il a pris sa retraite il y a six ans.

La vie nous réserve souvent de grandes surprises et c’est le cas de Serge Demers qui avait prévu de jouer les « snowbirds » après une carrière bien remplie au sein du milieu institutionnel et scientifique régional. Le voilà plutôt producteur forestier sur une terre, sur le chemin entre Lac-des-Aigles et Saint-Guy, à 2 km du village, et plus occupé que jamais, entre autres à titre de président de la Corporation de Développement de Lac-des-Aigles.

À ce titre, il se fait le promoteur d’un événement qui a attiré plus de 600 spectateurs l’an dernier et qui est de retour le 8 février, sur le lac des Aigles, une course d’accélération de motoneige (inscriptions sur place, plus d’infos sur le journal le soir dimanche prochain).

Retenir et développer

« On fait des activités pour aller chercher du financement, pour réaliser du développement régional. Nous sommes une organisation à but non lucratif. Nous travaillons sur un projet pour l’église. On a développé un parc d’exercice pour les aînés, etc. On fait des trucs comme ça pour garder le monde ici et amener du développement. J’essaie d’apporter mon expérience à contribution pour aider notre communauté. La course de motoneige s’avère un événement très populaire et nous y mettons des efforts en conséquence », explique monsieur Demers.

Ce dernier a pris sa retraite en 2014. L’année suivante, sa conjointe Julie Bossé et lui-même changeaient leurs plans complètement.

Virage

« En 2015, tandis qu’on pensait plutôt se promener avec une roulotte ou une caravane motorisée pour la retraite, ma conjointe et moi, nous sommes tombés sur une occasion extraordinaire, une terre de 50 hectares où je m’amuse beaucoup en aménageant le territoire. Nous avons 1 000 pieds linéaires des framboisiers. On a un sentier de 7 km. C’est un peu notre espace vert personnel! »

« C’est une belle terre qui a été bien entretenue. Ce n’était pas du tout prévu, ce virage, mais ma blonde vient de Lac-des-Aigles et quand j’ai découvert par hasard la fermette, j’ai trouvé que ça adonnait bien. On l’a visitée et on est tombé en amour avec la place. On l’a achetée, puis on s’est installés et j’ai été élu conseiller municipal, tandis que ma blonde s’occupe notamment du marché public », raconte ce récent récipiendaire d’un Prix hommage de la Chambre de commerce.

« On a tout vendu ce qu’on avait à Rimouski et on s’est installé ici. Je suis également maire suppléant de Lac-des-Aigles et je m’implique beaucoup dans différentes corporations. En ce moment, j’agis comme président de l’Observatoire du bassin versant du fleuve Saint-Jean; je suis membre du conseil d’administration de la réserve Duchénier et je suis également vice-président de la Route touristique des Monts-Notre-Dame », précise aussi Serge Demers.

Mauvais cadeau d’anniversaire

La belle-famille de Serge est très présente à Lac-des-Aigles. Six des 12 enfants du clan Bossé sont retournés à leurs racines, dont celui qui est devenu maire, Pierre Bossé.

Le 10 juillet dernier, jour de son anniversaire, la bonne volonté de Serge Demers lui causait un mauvais tour. Un drapeau mal fixé au mât de l’édifice du CLSC nécessitait une intervention d’un vaillant bénévole… qui s’est terminée en fracture à une jambe.

« En essayant de coucher le mât pour arranger le drapeau, le mât m’est tombé sur la jambe. J’ai passé la journée de ma fête à l’hôpital. Le rétablissement est un peu ardu. Je subirai une intervention la semaine prochaine et je m’y prépare. »

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