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Son procès fixé presque deux ans après son arrestation

Le palais de justice de Rimouski. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

Prévu pour deux jours, le procès de Dominique Lafond pour trafic de stupéfiants est fixé aux 9 et 10 juin 2020 au palais de justice de Rimouski, presque deux ans après son arrestation, le 29 août 2018 dans le cadre de l’opération Périmètre.

Lafond est détenu depuis son arrestation. Ila été arrêté en même temps que neuf autres personnes lors d’une vaste opération antidrogue à Rimouski appelée Périmètre. Il était de retour en Cour ce vendredi matin au palais de justice de Rimouski pour fixer les dates de son procès.

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L’avocat de l’accusé, Me Pierre Gagnon, avait initialement opté pour la tenue d’une enquête préliminaire précédant son procès devant un juge et un jury. Cette enquête devait se tenir le 11 décembre à Mont-Joli, mais la Défense y a finalement renoncé.

Le 19 novembre 2019, une nouvelle accusation concernant la possession et le trafic de stupéfiants a été portée à son endroit. Lafond a alors renoncé à son enquête sur remise en liberté, si bien qu’il demeurera détenu pendant tout le processus judiciaire. Généralement, une journée de détention préventive, avant l’imposition de la sentence, compte pour une journée et demie de prison.

Série de perquisitions

Le Service des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, dans le cadre du projet Périmètre, a procédé à une série d’arrestations et de perquisitions dans la région de Rimouski en lien avec le trafic de stupéfiants, notamment de cocaïne. 

Dix personnes ont été arrêtées. Elles font toutes face à différents chefs d’accusation reliés à la possession ou au trafic de stupéfiants.

« Les perquisitions ont permis de saisir notamment : environ 1.2 kg de cocaïne; environ 1.3 kg de haschish; environ 1,8 kg de cannabis; environ 60 ml d’une substance s’apparentant à de la psilocybine; 4203 comprimés de méthamphétamine; 4000 comprimés d’ecstasy; divers équipements servant à la revente de stupéfiants; trois armes à feu, dont une prohibée; de l’argent comptant et deux véhicules automobiles », signalait le sergent de la SQ, Claude Doiron au lendemain des arrestations.

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