Actualités > Un des agents correctionnels opte pour un procès sans jury
Actualités

Un des agents correctionnels opte pour un procès sans jury

Pierre-Yves Albert et Marc-Antoine Demers. (Photo Facebook)

Les agents correctionnels à l’Établissement de détention de Rimouski, Marc-Antoine Demers et Pierre-Yves Albert, qui font face à plusieurs accusations en matière de stupéfiants, étaient de retour en Cour ce vendredi au palais de justice de Rimouski.

Albert, qui était présent dans la salle d’audience, a opté pour un procès devant un juge sans jury précédé d’une enquête préliminaire sous la nouvelle formule d’interrogatoire au préalable. « Nous voulons interroger sept témoins », mentionne l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé.

L’interrogatoire au préalable permet aux deux parties d’interroger des témoins sans la présence d’un juge. Cette étape n’est pas publique et elle est possible seulement lorsque l’accusé ne conteste pas sa citation au procès à venir. Après l’interrogatoire prévu pour deux heures, le 17 avril, les deux avocats reviendront en salle d’audience afin de fixer la date du procès.

Des discussions dans le cas de Demers

Dans le cas de Marc-Antoine Demers, son avocat, Me Jean-Félix Charbonneau, a indiqué, en l’absence de son client, que des discussions étaient entamées avec le ministère public. Il a demandé le report du dossier au stade de l’orientation au 28 avril.

Les deux accusés sont relevés provisoirement de leurs fonctions sans solde depuis le 6 septembre 2019. « Le 3 septembre, les deux employés ont été informés par écrit qu’ils étaient relevés provisoirement de leurs fonctions avec solde en date du 31 août, soit le jour de l’arrestation. Le 6 septembre, suite à la réception des documents officiels précisant la nature des chefs d’accusation portés à leur endroit, ceux-ci ont été informés par écrit qu’ils étaient relevés provisoirement de leurs fonctions sans solde », signale la relationniste à la Direction des communications du ministère de la Sécurité publique, Louise Quintin.

Les deux accusés ont été remis en liberté sous condition dans les jours suivant leur arrestation et ils sont toujours en liberté.

« L’enquête policière tend à démontrer que les deux individus, agents des services correctionnels à cet établissement, effectuaient des activités de trafic de stupéfiants au sein de celui-ci. Des perquisitions exécutées aux domiciles des suspects ont par ailleurs permis de saisir près de 135 comprimés de méthamphétamine, environ 285 grammes de résine de cannabis ainsi que près de 15 grammes de cannabis en vrac », rapportait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au moment des arrestations.

Facebook Twitter Reddit