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Les Taxis 800 de Rimouski, situation très difficile

- Nelson Lévesque, président.
Nelson Lévesque, président de Les Taxis 800 de Rimouski Inc. Photo: Pierre Chassé, journal le soir

En pleine crise de la COVID-19, c’est un portrait assez sombre que dresse le président de Les Taxis 800 de Rimouski inc., Nelson Lévesque, sur la situation qui sévit actuellement dans son entreprise qui est aussi décrétée service essentiel.

Des services en faibles demandes

Personne n’a besoin d’être assis au poste de taxi pour s’imaginer la baisse d’achalandage par les temps qui courent. Selon monsieur Lévesque qui cumule huit ans de service à la présidence à travers deux mandats : « Nos multiples services sont en baisse au chapitre des affaires de l’ordre de 70% au minimum. Nous avons cessé de faire du transport adapté par contre nous continuons à offrir le service essentiel pour l’hémodialyse. Nous avons encore quelques voyages de Taxibus, mais les voyages de taxis normaux ont baissé d’au moins 70% ».

Chauffeurs et taxis sur la touche

Pour alléger un peu la situation pour certains détenteurs de permis, le journal le soir a appris que plusieurs taxis ont pu se prévaloir du droit de retirer leurs taxis de la flotte régulière. Cela leur permet d’être exemptés de certains frais communs. Cette décision doit être renouvelée à la semaine. Quant aux chauffeurs qui sont des employés pour les détenteurs de permis, plusieurs sont rentrés à la maison et ce n’est pas clair pour eux sur le comment les programmes gouvernementaux vont s’appliquer. L’inquiétude règne comme ailleurs pour les salariés.

Deuxième passe difficile en un an

Nelson Lévesque poursuit : « C’est un coup dur quand on sait que le gouvernement n’a pas encore réglé le rachat des permis de taxis qui devaient avoir lieu dans la crise des droits de transports avec UBER. Plusieurs détenteurs de permis vivent toujours cette situation comme une trahison alors que les permis ne seront pas rachetés à leur juste valeur marchande, mais au prix qu’on l’a payé même si ça fait plus de 30 ans qu’on l’a acheté. On se croise les doigts pour la suite des choses, on se rend bien compte qu’on est tous dans le même bateau». 

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