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Pascal Gagnon accepterait un rôle-clé

Pour la sauvegarde de la cathédrale de Rimouski
Une partie de la cathédrale, telle qu’elle était quelques temps après sa fermeture, en novembre 2014. (Photo: Pierre Michaud-archives)

Le professeur d’histoire Pascal Gagnon confirme au journal le soir son intention de s’impliquer sérieusement dans le dossier de la sauvegarde de la cathédrale de Rimouski.

Malgré la poursuite de la détérioration du presbytère Saint-Germain et de la cathédrale constatée hier et une certaine stagnation du dossier, il y a peut-être de l’espoir, après tout. Monsieur Gagnon confirme qu’il a rencontré récemment l’archevêque du Diocèse de Rimouski, Denis Grondin. Une rumeur le place à la présidence de la Fabrique Saint-Germain, propriétaire de la cathédrale et du presbytère.

« J’ai rencontré des gens du Diocèse à quelques reprises, il y a quelques semaines. Malheureusement, avec le confinement causé par la crise du coronavirus, on ne s’est pas revus dans les derniers jours. Quant à savoir s’il y a une nomination dans l’air, la présidence de la Fabrique est une possibilité mais il n’y a rien de fait. Je ne peux pas fournir de détails mais on a discuté, monseigneur Grondin et moi, du dossier de la cathédrale dans son ensemble », précise monsieur Gagnon.

« Sauver le bâtiment »

Ancien président de la Société rimouskoise du patrimoine, monsieur Gagnon est un ardent défenseur de la cathédrale et de ce qu’elle représente par rapport aux liens entre les communautés religieuses, le développement et l’histoire de Rimouski. Il a fait partie du comité Cathédrale 1860 qui s’est fait le promoteur d’un projet socio-culturel pour la cathédrale comprenant la coopérative artistique paradis, il y a six ans.

Pascal Gagnon (Photo: Facebook)

La cathédrale est fermée depuis plus de cinq ans en raison de sa décrépitude.

« J’ai toujours été intéressé à m’impliquer dans le dossier de la cathédrale et si jamais je le fais à nouveau, ce sera pour faire avancer le dossier, dans l’objectif de sauver le bâtiment. J’ai été un peu détaché de ce dossier ces derniers temps, mais j’ai quand même fait un peu ma part en participant aux consultations publiques et en faisant reconnaître la cathédrale sur la liste des bâtiments historiques les plus menacés au Canada », relate Pascal Gagnon.

Solidarité

« Si les gens du Diocèse veulent mon aide, croient que je suis une personne qui peut faire avancer la cause de la cathédrale, je serai présent, même à titre informel. Je ne dis pas qu’on peut sauver nécessairement « l’intégralité » de la cathédrale, mais je crois qu’on peut sauver son « intégrité ». Le but premier serait d’avancer dans le projet. Je pourrais aussi contribuer à apaiser les tensions entre les individus. Ça fait partie de la solution. Il faut de la solidarité », déclare monsieur Gagnon.

« Il va falloir travailler avec les gens en place, incluant autant ceux du Diocèse que ceux qui gèrent la cathédrale (Fabrique Saint-Germain) », lance enfin Pascal Gagnon, qui se dit intéressé par toutes les idées censées.

Souvenons-nous que parmi les propositions émises pour donner une nouvelle vocation à la cathédrale de Rimouski, il y avait notamment l’idée d’en faire un vestige urbain intégré à un parc multi-saisons, celle de localiser Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), celle d’en faire un musée de l’art sacré et/ou celle d’en faire un centre socio-culturel incluant des bureaux et services de la Coopérative artistique Paradis.

L’architecte

Monsieur Gagnon a collaboré avec l’auteur de ces lignes pour faire connaître l’histoire de la cathédrale, depuis cinq ans, dont celle de son architecte, Victor Bourgeau. La cathédrale de Rimouski est l’une des trois seules conçues par celui-ci, au Québec.

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