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Nouvelle de 18 h

Des intervenants locaux créent une cellule de crise

Les députés Maxime Blanchette-Joncas et Harold LeBel entourent le coordonnateur d’Action Populaire Rimouski-Neigette, Michel Dubé. (Photo: photomontage)

Des intervenants locaux et régionaux viennent de créer une cellule de crise afin de répondre plus rapidement aux personnes qui se retrouvent dans le besoin de manière urgente, en raison de la crise du coronavirus.

C’est ce que confirme au journal le soir le coordonnateur du groupe de défense des droits des personnes à faible revenu Action Populaire Rimouski-Neigette, Michel Dubé.

« Nous avons mis sur pied une cellule de crise pour les services sociaux et communautaires de la région. Les membres de la cellule sont les députés fédéral et provincial, la MRC Rimouski-Neigette, la Ville de Rimouski, Moisson Rimouski-Neigette, Centraide, le Collectif régional de développement (CRD), l’Unité régionale de loisir et de sport (URLS), COSMOSS (Communauté ouverte et solidaire pour un monde outillé, scolarisé et en santé), Action populaire Rimouski-Neigette et la Direction de la santé publique (DSP) », précise monsieur Dubé.

Argent disponible

« On veut aider les personnes démunies mais c’est aussi pour soutenir les efforts des organismes qui sont sur le terrain et mettre en lumière les enjeux qui touchent la population présentement. Nous avons composé cette cellule de crise à la suggestion de la DSP. Il y a normalement des processus un peu longs pour déposer des projets et là, on a trouvé le moyen d’y aller au plus court. Nous avons fait décaisser le tiers des fonds qui étaient disponibles. Plusieurs leviers financiers ont été créés », poursuit monsieur Dubé.

Guichet unique

C’est un guichet unique, qu’on propose.  « De l’argent est disponible, comme notamment hier, alors que 20 M$ $ ont été mis à la disposition des organismes de santé et de services sociaux. Centraide Bas-Saint-Laurent a créé un fonds d’urgence. Nous allons essayer de coordonner l’action au lieu de se débrouiller chacun de son côté. On va tenter de gérer ça de façon intelligente. Je trouve ça important d’en parler, pour que les gens voient que nous sommes mobilisés pour trouver des solutions », soutient Michel Dubé.

Situations difficiles

La crise du coronavirus affecte beaucoup de gens pour des besoins aussi essentiels que se nourrir. Les personnes qui vivent des situations difficiles sont toujours de plus en plus nombreuses.

« La question de l’alimentation demeure préoccupante. Des organismes comme l’Arbre de Vie et le Répit du Passant sont fermés, comme les friperies. Les gens vivent de plus en plus d’isolement. Il y a des gens qui n’ont pas accès à Internet et qui sont coupés du reste du monde. Ils ne peuvent pas remplir les formulaires de demandes d’aide. Il y a des problèmes pour ceux qui se cherchent un logement. Nous craignons une augmentation des cas de détresse psychologique », affirme monsieur Dubé.

Points de contact

Les personnes qui ont besoin d’aide ont deux options. Ils peuvent faire affaires avec l’organisme communautaire avec lequel ils sont habitués d’obtenir des services ou s’adresser au bureau du député provincial, Harold LeBel.

« Nous invitons les gens à nous faire part de leurs besoins. Nous voulons aussi accumuler les informations pour dresser un portrait de la situation. Personne n’est à l’abri de tomber en situation de précarité. On croit qu’il y a des gens en détresse qui sont gênés de demander de l’aide, mais on leur recommande de le faire et d’exprimer les besoins », conclut Michel Dubé.

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