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Des pistes de solutions pour les restaurateurs

(Photo: Unsplash photos)

Des solutions sont proposées pour contrer l’effet des mesures de distanciation physique qui frappent de plein fouet l’industrie de la restauration.

Une publication lancée cette semaine par l’Institut économique de Montréal (IDEM) met de l’avant des recommandations afin de venir en aide à ce secteur.

« L’heure est grave pour le secteur de la restauration : un restaurant sur dix aurait déjà fermé pour de bon, et plusieurs autres sont à quelques semaines de faire de même, » affirme Daniel Dufort, directeur principal des relations externes à l’IEDM et auteur de la publication.

Même si ce secteur d’activité a été relativement épargné par les récessions du passé, il se retrouve présentement au cœur de la tourmente. « Les mesures de distanciation physique affectent de façon disproportionnée les restaurants et tout particulièrement ceux qui se spécialisent dans le service aux tables, » explique Daniel Dufort.

Taxes

Parmi les différentes mesures qui peuvent être mises en place par les gouvernements afin de compléter celles déjà offertes, l’IEDM propose d’éliminer les taxes foncières pour une période donnée, plutôt qu’en retarder le paiement, et d’éliminer temporairement les taxes de vente.

« Ces mesures permettraient aux restaurateurs de conserver davantage de leur argent, tout en encourageant les consommateurs à acheter des produits pour emporter ou pour la livraison, » souligne l’auteur.

Vendre du vin

Une autre mesure susceptible d’être mise en place rapidement consiste à permettre aux restaurants de vendre des bouteilles de vin directement au consommateur.

« À l’heure actuelle, il est seulement permis de vendre du vin pour emporter s’il est accompagné d’un repas et s’il est vendu au même prix qu’en salle à manger. Ces conditions sont difficiles à respecter alors que de nombreuses cuisines sont fermées et que les restaurants ont besoin de liquidités, » continue M. Dufort.

En effet, selon la publication, la vente de bouteilles de vin faisant partie de l’inventaire des restaurants représente une façon d’accéder à de nouveaux revenus sans effectuer de nouvelles dépenses importantes.

Levée temporaire

« Un sondage effectué par la firme Léger en 2017 montrait que plus de 70 % des Québécois sont en accord avec le fait que des restaurateurs et des cavistes puissent vendre du vin directement aux consommateurs, » fait valoir l’auteur de la publication. « La levée temporaire de ces interdictions permettrait de voir si cela s’avère prometteur », conclut M. Dufort.

Le Point intitulé « Des solutions pour aider les restaurateurs » est signé par Daniel Dufort, directeur principal des relations externes, communications et développement à l’Institut économique de Montréal. Cette publication est disponible sur le site Internet

L’Institut économique de Montréal est un « think tank » (centre de réflexion) indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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