Nouveau retard dans le dossier de la Grande Place?
La Ville de Rimouski attend des nouvelles de Groupe Sélection (anciennement Réseau Sélection) qui est censée aller de l’avant avec la démolition de la partie Ouest du centre commercial la Grande Place l’été prochain.
Le propriétaire des lieux depuis la construction du Havre de l’Estuaire en 2013 doit démolir la partie inutilisée de l’ancien centre commercial et y construire un agrandissement de la résidence pour retraités et des espaces commerciaux. Le dossier traîne depuis ce temps. Il est important, dans la perspective où Rimouski veut revitaliser son centre-ville.
Pollution visuelle
Dans le secteur concerné, au cœur du centre-ville et à quelques pas de la cathédrale, un règlement municipal empêche la démolition des édifices à moins d’avoir un projet de remplacement.
Même si la partie centrale de la Grande Place a été préservée et que certains commercent y logent toujours, la partie Ouest est demeurée inoccupée et cause de la pollution visuelle en raison de son délabrement.
Il y a un mois, le maire de Rimouski, Marc Parent, se montrait positif à l’effet que le dossier avance malgré la crise du coronavirus.
« Groupe Sélection a maintenu ses engagements. Elle nous a fourni, dans les dernières semaines, les plans préliminaires, qui sont en train d’être étudiés. On s’attend d’avoir des plans finaux très bientôt. Cela permettra de maintenir le processus entourant l’autorisation de démolition et l’autorisation de construction de remplacement », disait-il.
Affectés
Vendredi dernier, monsieur Parent reconnaissait que le dossier n’avait pas progressé depuis un mois.
« Il n’y a pas eu vraiment de développements pour la Grande Place. Je pense que nous sommes tous conscients que tous les entrepreneurs sont affectés par la crise actuelle. Ça va vraisemblablement générer des retards comme on le voit dans plein d’autres secteurs. On parlait la semaine dernière des difficultés d’obtenir des soumissions pour des travaux majeurs. Ça s’applique à la Ville de Rimouski comme à plusieurs autres organisations. On dans une situation exceptionnelle et on doit s’ajuster, au besoin. »
Lois privées
Des questions juridiques relativement à des droits acquis, notamment pour les propriétaires riverains, ont causé de nombreux délais depuis l’annonce du projet de Réseau/Groupe Sélection, il y a presque 10 ans. Il aura notamment fallu à deux reprises avoir recours à l’adoption de lois privées à l’Assemblée nationale.