Un mois d’attente sans réponse
Des promoteurs de l’agriculture de proximité s’impatiententDes promoteurs de l’agriculture communautaire et de proximité à Rimouski ne sont toujours pas satisfaits des réponses de la Ville, malgré l’ouverture démontrée récemment par le maire, Marc Parent.
Monsieur Parent a notamment indiqué ces dernières semaines que tout le conseil municipal est favorable à la mise en oeuvre de solutions en ce sens, mais qu’il souhaite adopter une politique plus large avant d’aller de l’avant. Il a confirmé que ce ne serait pas pour cette année.
« Des questions ont été posées au dernier conseil municipal en lien avec l’agriculture de proximité. Le territoire de la Ville de Rimouski possède déjà huit jardins communautaires. Mais encore une fois, nous avons demandé à l’administration municipale de réfléchir è des options qui pourraient favoriser davantage l’agriculture de proximité et l’agriculture urbaine. Dans les prochains jours, ce sera de nouveau discuté au conseil. J’ai bon espoir que très bientôt, on pourra annoncer des nouvelles à ce sujet », a ajouté monsieur le maire, vendredi dernier.
Mandat
« On ne demande pas de créer un organisme qui aurait comme mandat de faire la promotion de la culture en serre! On ne demande pas non plus à Québec de changer sa politique sur le prix de l’électricité! On demande simplement à l’administration de monsieur Parent, qui a tous les leviers en main pour agir, de mettre l’appareil municipal au service de sa population, pour assurer son autonomie alimentaire et cela, le plus tôt possible », déclare Jérôme Motard, un des signataires de la lettre envoyée au conseil municipal le mercredi 8 avril.
Silence
« Nous n’avons reçu aucune réponse. Le conseil a-t-il discuté de nos demandes en plénière comme il se devait? Pourtant, la conseillère Virginie Proulx avait mis cette lettre à l’ordre du jour pour le lundi 20 avril. Quel a été le fruit de cette discussion? Pourquoi aucun suivi n’a été effectué auprès des signataires? Même si nous comprenons pleinement la réalité du conseil en ces temps de crise du coronavirus, nous ne comprenons pas un tel silence. »
Monsieur Motard insiste sur le fait que « partout, ailleurs, au Québec, ça bouge rapidement dans ce dossier. Pourquoi une municipalité comme Val-David est capable de répondre rapidement à ce défi, mais pas Rimouski? Pourquoi, la seule réponse que nous avons eu de la Ville est celle de Marc Parent dans votre article du 18 avril dernier? »
Rien à voir?
« Pourquoi, au lieu de répondre aux demandes citoyennes qui sont pourtant très claires, Marc Parent nous parle de sujets qui n’ont absolument rien à voir avec nos demandes? », juge-t-il.
« Le Plan d’action en agriculture urbaine de la Ville de Québec pourrait facilement servir de guide à la Ville de Rimouski d’autant plus qu’il répond en grande partie à nos demandes. Pourquoi attendre? Les solutions existent et ne demandent qu’à être appliquées », constate monsieur Motard.