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Économie

Lancement de la saison du homard en Gaspésie

Le homard gaspésien est clairement identifié pour que les consommateurs sachent ce qu’ils mettent sur leur table. (Photo: Unsplash photos)

Les 149 capitaines-propriétaires du Regroupement des pêcheurs professionnels du Sud de la Gaspésie (RPPSG) et leurs équipages prennent la mer en Gaspésie le 9 mai, pour le début de la nouvelle saison de pêche aux homards.

Pendant les 10 prochaines semaines, ils retourneront chaque matin récolter ces précieux crustacés que les consommateurs pourront obtenir frais sur les savourer.

« Il est très important de rappeler que seul le homard pêché par les membres du RPPSG porte un médaillon de traçabilité, et ce depuis 10 ans maintenant, souligne O’Neil Cloutier, directeur général. Et aujourd’hui, tous ceux qui achètent notre homard réclament qu’il porte ce médaillon, car seul le homard pêché en Gaspésie est traçable dans la région Atlantique, voire dans le monde. »

10e anniversaire

Cette nouvelle saison marque donc le 10e anniversaire de l’identification des homards pêchés en Gaspésie ainsi que de la relation créée entre les Québécois et les pêcheurs via le site monhomard.ca  grâce au numéro d’identification inscrit sur les médaillons apposés sur chacun des homards, sur le bateau même.

Ce printemps, plus de cinq millions de médaillons ont été distribués aux pêcheurs (3 millions en 2019) parce que les intervenants demandent du homard traçable : consommateurs qui veulent mieux connaître ce qu’ils mettent dans l’assiette de leurs familles, chaînes de supermarchés et poissonneries qui le vendent, industriels qui l’exportent.

Un nouveau site web présente d’ailleurs les pêcheurs et l’expérience homard de plus belle façon.

Pêche durable

Cela fait aussi plus de 20 ans que le RPPSG met en place des mesures de pêche durable pour assurer que nous aurons longtemps du bon homard gaspésien.

« Pensons à la réduction du nombre de permis de pêche et du nombre de casiers par pêcheurs qui réduisent la pression sur la ressource; les modifications apportées aux tailles minimale et maximale de capture des homards pêchés, ou le marquage en «V» des femelles et la remise à l’eau obligatoire des femelles oeuvées, qui contribuent à la protection des homards juvéniles et des géniteurs », indique un communiqué du Regroupement.

Les homards gaspésiens sont étiquettés. (Photo: courtoisie)

Millionième homard

L’année 2020 marque aussi la mise à l’eau du millionième bébé homard élevé en écloserie par le biologiste et directeur scientifique du RPPSG, Jean Côté. Cette production contribue au remplacement d’une partie des homards pêchés chaque année.

De plus, à l’invitation du Conseil sur les appellations réservées et termes valorisants, le RPPSG a entrepris une démarche pour que « le homard de la Gaspésie » obtienne une désignation officielle. Une étude d’opportunité est déjà en cours et cette appellation devrait être officielle au cours de la prochaine saison.

Changements climatiques

Les changements climatiques et une eau plus chaude qu’autrefois bénéficient aux larves voyageant à même la colonne d’eau qui se déposent en plus grand nombre en Gaspésie. La saison 2020 devrait donc, à l’image des dernières saisons de pêche, en être une généreuse qui réjouira les amateurs de la chaire savoureuse et unique de notre homard.

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